Le nom de Césaire
Les héritiers d’Aimé Césaire contre l’utilisation du nom de leur père pour « les Césaire de la musique »
Jacques Césaire, au nom des héritiers d’Aimé, a confirmé auprès de France-Antilles, avoir écrit, il y a environ un mois, à Franck Anretar, créateur et co-organisateur des Césaire de la musique, pour lui signifier leur opposition à ce que cette cérémonie continue de faire référence à leur père. « Pas de zouk ni de dance hall associé au nom d’Aimé Césaire, ni aucun ajout qui justifierait l’emprunt du nom de Césaire », a confié Jacques Césaire. Franck Anretar de son côté, a indiqué ne pas avoir reçu de courrier…. Les fils Césaire se sont aussi tournés vers la mairie de Paris par le biais de leur avocat qui s’occupe de cette question-là. Ils ont encore confié être entrés en contact avec Jean-Claude Cadenet de la délégation générale à l’Outre-mer de la mairie de Paris qui a décidé de parrainer cette troisième édition en apportant une subvention de 100 000 euros et qui a demandé au CRAN d’en être coorganisateur. Selon nos informations, Jacques Césaire, ancien collègue de Jean-Claude Cadenet à RFO, lui a bien signifié son refus net de voir toute opération, même enrichie de séquences littéraire et cinématographique, prendre le nom de Césaire. Jean-Claude Cadenet n’a pas confirmé cette information. Il a simplement indiqué que les seuls contacts qu’il avait eus avec Jacques Césaire l’avaient été au titre de leur vieille amitié. Il a toutefois admis qu’ils devaient se voir mardi à Paris… Quoiqu’il soit dit, une note a été rédigée et diffusée en interne à ce sujet à la mairie de Paris. Ni Jean-Claude Cadenet, ni Franck Anretar n’ont déclaré pour l’instant envisager l’annulation ou le débaptême des Césaire… Franck Anretar y voit une opération de déstabilisation à son encontre visant à l’évacuer de l’opération qu’il a créée, mais il assure avoir une lettre mentionnant l’autorisation du chantre de la négritude.
(Avec Adams Kwateh à Fort-de-France)
Jacques Césaire, au nom des héritiers d’Aimé, a confirmé auprès de France-Antilles, avoir écrit, il y a environ un mois, à Franck Anretar, créateur et co-organisateur des Césaire de la musique, pour lui signifier leur opposition à ce que cette cérémonie continue de faire référence à leur père. « Pas de zouk ni de dance hall associé au nom d’Aimé Césaire, ni aucun ajout qui justifierait l’emprunt du nom de Césaire », a confié Jacques Césaire. Franck Anretar de son côté, a indiqué ne pas avoir reçu de courrier…. Les fils Césaire se sont aussi tournés vers la mairie de Paris par le biais de leur avocat qui s’occupe de cette question-là. Ils ont encore confié être entrés en contact avec Jean-Claude Cadenet de la délégation générale à l’Outre-mer de la mairie de Paris qui a décidé de parrainer cette troisième édition en apportant une subvention de 100 000 euros et qui a demandé au CRAN d’en être coorganisateur. Selon nos informations, Jacques Césaire, ancien collègue de Jean-Claude Cadenet à RFO, lui a bien signifié son refus net de voir toute opération, même enrichie de séquences littéraire et cinématographique, prendre le nom de Césaire. Jean-Claude Cadenet n’a pas confirmé cette information. Il a simplement indiqué que les seuls contacts qu’il avait eus avec Jacques Césaire l’avaient été au titre de leur vieille amitié. Il a toutefois admis qu’ils devaient se voir mardi à Paris… Quoiqu’il soit dit, une note a été rédigée et diffusée en interne à ce sujet à la mairie de Paris. Ni Jean-Claude Cadenet, ni Franck Anretar n’ont déclaré pour l’instant envisager l’annulation ou le débaptême des Césaire… Franck Anretar y voit une opération de déstabilisation à son encontre visant à l’évacuer de l’opération qu’il a créée, mais il assure avoir une lettre mentionnant l’autorisation du chantre de la négritude.
(Avec Adams Kwateh à Fort-de-France)