Max Gallo gagne 1 euro conte le CM98
Le CM98 perd son procès contre Max Gallo
Le président de la 12e chambre correctionnelle d’appel de Paris a rendu son délibéré, jeudi, dans l’affaire plaidée le 2 octobre dernier et opposant le Comité marche du 23 mai 1998 (CM98), représenté par Serge Romana, à l’historien et académicien Max Gallo. En décembre 2004, à l’occasion du bicentenaire de la bataille d’Austerlitz, Max Gallo, interrogé sur le plateau du journal de France 3, avait répondu « je ne sais pas » à la journaliste qui lui demandait si l’esclavage, rétabli par Napoléon, était un crime contre l’humanité. Le CM98 avait attaqué et perdu le 5 juillet 2006. Cette fois encore, l’arrêt de la cour « infirme le jugement de première instance, donne droit à l’exception de nullité ». En conséquence, il annule l’assignation délivrée par le CM98. La cour déboute aussi Max Gallo qui poursuivait le CM98 pour procédure abusive. Le CM98 est condamné à payer 1 euro à l’historien ainsi que les dépens. « On n’a pas de bases juridiques pour empêcher les gens de commenter de telle manière le crime de l’esclavage », a réagi Serge Romana, à l’issue du prononcé.
Le président de la 12e chambre correctionnelle d’appel de Paris a rendu son délibéré, jeudi, dans l’affaire plaidée le 2 octobre dernier et opposant le Comité marche du 23 mai 1998 (CM98), représenté par Serge Romana, à l’historien et académicien Max Gallo. En décembre 2004, à l’occasion du bicentenaire de la bataille d’Austerlitz, Max Gallo, interrogé sur le plateau du journal de France 3, avait répondu « je ne sais pas » à la journaliste qui lui demandait si l’esclavage, rétabli par Napoléon, était un crime contre l’humanité. Le CM98 avait attaqué et perdu le 5 juillet 2006. Cette fois encore, l’arrêt de la cour « infirme le jugement de première instance, donne droit à l’exception de nullité ». En conséquence, il annule l’assignation délivrée par le CM98. La cour déboute aussi Max Gallo qui poursuivait le CM98 pour procédure abusive. Le CM98 est condamné à payer 1 euro à l’historien ainsi que les dépens. « On n’a pas de bases juridiques pour empêcher les gens de commenter de telle manière le crime de l’esclavage », a réagi Serge Romana, à l’issue du prononcé.