Marie-Dominique Aeschlimann en Ile de France
Marie-Do rebondit en Ile de France
La Guadeloupéenne s’est placée dans la roue de Roger Karoutchi en vue des prochaines régionales en Ile de France.
Depuis l’échec de son mari aux dernières municipales à Asnières, la petite Basse-terrienne des Hauts-de-Seine, Marie-Dominique Aeschlimann, se faisait plutôt discrète. Elle avait pourtant démarré fort quand, en mars 2006, elle déboulait au bras de Sarkozy sur le marché de Basse-Terre. Trois mois avant, Sarkozy l’avait nommée secrétaire nationale chargée de la présence ultramarine en métropole. Elle a connu son apothéose et sa chute un même soir. C’était le 31 mars 2007 au Méridien Montparnasse : le meeting de Nicolas Sarkozy, candidat à la présidentielle, pour les ultramarins du 5e DOM. Elle devait parler 10 minutes, elle en a voulu 20. Elle s’est empêtrée dans un discours poussif où sa voix s’égarait dans les aigus. C’est à ce moment-là que Sarkozy aurait renoncé à s’occuper de son destin politique. Marie-Dominique Aeschlimann pensait sincèrement qu’elle avait une chance d’entrer au gouvernement. Après tout, Rama Yade, Rachida Dati et Fadela Amara y sont bien entrées ! Mais le 5e DOM avait déjà été promis sous la forme d’une délégation interministérielle… Mars 2008 est venu porter le coup de grâce avec la perte calamiteuse de la ville d’Asnières où elle était adjointe au maire, son mari, au profit d’une curieux attelage PS, DVD et MODEM. Une gifle ! Mais autant son mari Manuel Aeschlimann est toujours député UMP de la 2e circonscription des Hauts-de-Seine, autant elle aussi reste une élue régionale d’Ile de France. Elle siège parmi les 38 élus du groupe UMP présidé par Roger Karoutchi.
Les réseaux de Marie-Do
Elle est dans la roue de Roger Karoutchi qui déclarait à France-Antilles le 1er décembre dernier : « J’ai pris un certain nombre d’engagements que je conclurai naturellement sur la présence d’Ultramarins sur les listes, en position éligible, parce que si on veut une vraie représentation de la population d’Ile de France, il faut que tout le monde y soit, les ultramarins d’abord. » Marie-Do, comme tout le monde l’appelle dans le 5e DOM, sera sans doute la première d’entre eux ! En pleine déroute électorale, le 23 mars dernier, c’est elle et son mari qui raflaient la mise à l’applaudimètre à la soirée de remise des Dynamitch d’or, à Asnières. Marie-Do dispose du réseau des anciens comités de soutiens montés pendant la dernière campagne, et celui des ti kozé qu’elle organisait mensuellement avec l’UNOM et l’UMP. Elle est aussi la fillleule de Lucette Michaux-Chevry et proche de Marie-Luce Penchard. Mais son atout indéniable c’est sa position d’élue régionale qui lui permet d’organiser le maillage du terrain. Le 3 juillet dernier, elle organisait à la Région Ile de France, un déjeuner rencontre entre les associations antillaises et Roger Karoutchi. Marie-Dominique Aeschlimann soigne les siens… En face, elle sait que le PS fait mauvaise figure : leur seule élue antillaise, Janine Maurice-Bellay, est partie siéger au groupe des radicaux de gauche et élus apparentés.
Depuis l’échec de son mari aux dernières municipales à Asnières, la petite Basse-terrienne des Hauts-de-Seine, Marie-Dominique Aeschlimann, se faisait plutôt discrète. Elle avait pourtant démarré fort quand, en mars 2006, elle déboulait au bras de Sarkozy sur le marché de Basse-Terre. Trois mois avant, Sarkozy l’avait nommée secrétaire nationale chargée de la présence ultramarine en métropole. Elle a connu son apothéose et sa chute un même soir. C’était le 31 mars 2007 au Méridien Montparnasse : le meeting de Nicolas Sarkozy, candidat à la présidentielle, pour les ultramarins du 5e DOM. Elle devait parler 10 minutes, elle en a voulu 20. Elle s’est empêtrée dans un discours poussif où sa voix s’égarait dans les aigus. C’est à ce moment-là que Sarkozy aurait renoncé à s’occuper de son destin politique. Marie-Dominique Aeschlimann pensait sincèrement qu’elle avait une chance d’entrer au gouvernement. Après tout, Rama Yade, Rachida Dati et Fadela Amara y sont bien entrées ! Mais le 5e DOM avait déjà été promis sous la forme d’une délégation interministérielle… Mars 2008 est venu porter le coup de grâce avec la perte calamiteuse de la ville d’Asnières où elle était adjointe au maire, son mari, au profit d’une curieux attelage PS, DVD et MODEM. Une gifle ! Mais autant son mari Manuel Aeschlimann est toujours député UMP de la 2e circonscription des Hauts-de-Seine, autant elle aussi reste une élue régionale d’Ile de France. Elle siège parmi les 38 élus du groupe UMP présidé par Roger Karoutchi.
Les réseaux de Marie-Do
Elle est dans la roue de Roger Karoutchi qui déclarait à France-Antilles le 1er décembre dernier : « J’ai pris un certain nombre d’engagements que je conclurai naturellement sur la présence d’Ultramarins sur les listes, en position éligible, parce que si on veut une vraie représentation de la population d’Ile de France, il faut que tout le monde y soit, les ultramarins d’abord. » Marie-Do, comme tout le monde l’appelle dans le 5e DOM, sera sans doute la première d’entre eux ! En pleine déroute électorale, le 23 mars dernier, c’est elle et son mari qui raflaient la mise à l’applaudimètre à la soirée de remise des Dynamitch d’or, à Asnières. Marie-Do dispose du réseau des anciens comités de soutiens montés pendant la dernière campagne, et celui des ti kozé qu’elle organisait mensuellement avec l’UNOM et l’UMP. Elle est aussi la fillleule de Lucette Michaux-Chevry et proche de Marie-Luce Penchard. Mais son atout indéniable c’est sa position d’élue régionale qui lui permet d’organiser le maillage du terrain. Le 3 juillet dernier, elle organisait à la Région Ile de France, un déjeuner rencontre entre les associations antillaises et Roger Karoutchi. Marie-Dominique Aeschlimann soigne les siens… En face, elle sait que le PS fait mauvaise figure : leur seule élue antillaise, Janine Maurice-Bellay, est partie siéger au groupe des radicaux de gauche et élus apparentés.
Le meeting d’Asnières
Le 3 décembre dernier, Marie-Dominique Aeschlimann tenait meeting à Asnières avec Roger Karoutchi. « Une réunion, précise-t-elle, sous le signe d’une double alternance, en Ile de France et à Asnières ». Celle qui endosse officiellement le rôle de chef de file de l'opposition au conseil municipal, semble avoir tiré des leçons des précédentes campagnes. Et même Nicolas Sarkozy qui l’a reçue une fois en tête-à-tête à l’Elysée cette année (du reste, elle était invitée du Château le 27 novembre dernier, à l’occasion de la réception des maires d’outre-mer), s’est fendu d’un message qu’elle a lu à haute voix : « Je sais tous les combats que tu mènes aujourd’hui au conseil régional comme au conseil municipal d’Asnières pour porter haut nos couleurs et nos valeurs contre les archaïsmes et les idéologies… » Il n’en fallait pour que la jeune Guadeloupéenne saisisse la balle au bond : « Eh bien nous avons les mêmes à Asnières, mes chers amis ! Les mêmes en pire, avec l’expérience en moins, même pas adoucis par la patine de l’âge, même pas dégrossis de leur idéologisme radical. Idéologie quand tu nous tiens… » Cette fois, devant 600 personnes (décompte officiel), Marie-Dominique a fait un bon discours.
Le 3 décembre dernier, Marie-Dominique Aeschlimann tenait meeting à Asnières avec Roger Karoutchi. « Une réunion, précise-t-elle, sous le signe d’une double alternance, en Ile de France et à Asnières ». Celle qui endosse officiellement le rôle de chef de file de l'opposition au conseil municipal, semble avoir tiré des leçons des précédentes campagnes. Et même Nicolas Sarkozy qui l’a reçue une fois en tête-à-tête à l’Elysée cette année (du reste, elle était invitée du Château le 27 novembre dernier, à l’occasion de la réception des maires d’outre-mer), s’est fendu d’un message qu’elle a lu à haute voix : « Je sais tous les combats que tu mènes aujourd’hui au conseil régional comme au conseil municipal d’Asnières pour porter haut nos couleurs et nos valeurs contre les archaïsmes et les idéologies… » Il n’en fallait pour que la jeune Guadeloupéenne saisisse la balle au bond : « Eh bien nous avons les mêmes à Asnières, mes chers amis ! Les mêmes en pire, avec l’expérience en moins, même pas adoucis par la patine de l’âge, même pas dégrossis de leur idéologisme radical. Idéologie quand tu nous tiens… » Cette fois, devant 600 personnes (décompte officiel), Marie-Dominique a fait un bon discours.