Francky Vincent exclu de la Ferme célébrité
Francky Vincent, éliminé de la Ferme célébrité
Après deux semaines de téléréalité en Afrique du Sud, à la ferme célébrité sur TF1, Francky Vincent a été évincé. Interview
« Je suis peut-être prétentieux, mais je ne me prends pas au sérieux »
Dans quelle ambiance s’est achevée votre aventure à la Ferme célébrité ?
C’est une question juste pour me taquiner ? (Rires)
Pourquoi, vous êtes à ce point déçu ?
J’étais déçu parce que je voulais être finaliste dans un premier temps… Vous savez, quand vous apprenez déjà, par la bande, qu’il est fort possible que vous soyez éliminé, ça vous met dans un autre état… Et pourtant j’avais une bonne dose d’optimisme. Puis après, à 3 ou 4 heures du résultat final, juste avant l’émission, j’ai eu écho que Greg Basso était sûr de partir à 99 % et là, j’ai commencé à douter. Puis quand j’ai appris que Mickael Vendetta était en première position, là j’ai commencé à flipper. Et en même temps, j’ai entendu Benjamin dire en plateau, dans mon oreillette : « Résultat surprenant… » Je me suis dit « Attention ! Ce qui est surprenant c’est que je ne sois pas en deuxième position… » Et là, j’ai flippé pendant quelques secondes.
Qu’est-ce qui n’est pas allé ? Trop de bonne humeur de la part de Francky Vincent ?
Comment puis-je expliquer mon éviction de la ferme ?... Par rapport au public, je suis vachement étonné d’être en troisième position. Les gens ont voté pour David en deuxième ; ça m’interpelle.
Vous avez fini comme Jalton aux Régionales en Guadeloupe… Troisième...
Jalton… Les Abymes… Ouais.
Passons. Au début de cette aventure, qu’est-ce qui vous a donné envie d’aller concourir dans la Ferme célébrité ?
C’est déjà mon label chez Universal… Le directeur d’USM et mon manager m’ont fait cette proposition d’y aller. J’ai dit oui et quelques secondes après, j’ai pensé légèrement non. Et puis, une minute après, je disais oui mais définitivement.
C’est la téléréalité qui vous a fait hésiter ?
Non, ce qui m’a donné envie, c’est que je regardais ça à la télé pendant près de dix ans et puis, c’est vrai que j’ai vu les deux premières Fermes… Quand j’ai appris que j’étais vraiment retenu dans le casting, je me suis dit, c’est une belle opportunité, une belle exposition pour amplifier ma popularité.
Vous arrivez en Afrique du sud, racontez-nous vos premières impressions…
C’est la chaleur d’abord, pourtant, je suis un gars des Antilles, je sais ce que c’est que la chaleur tropicale, mais ce n’est pas la même chaleur… Aux Antilles, il fait 38 ° grand maximum et là, on a frisé les 50 ! Il a fait 40 ° dans les deux premières semaines le soir. Pas évident !
Et vos camarades de jeu ? Parlez-nous d’eux…
L’entente a été spontanée entre Farid Khider, David Charvet et moi. Nous ne nous prenions pas au sérieux et nous étions confrontés à d’autres candidats qui se prenaient vachement au sérieux… Donc, la situation était un peu compliquée déjà. Après, il fallait installer l’humour de chacun. Farid a le sien, Mickael et moi avons le nôtre, très particulier. Les autres ne comprenaient pas notre humour. Ils ont d’abord adopté celui de Farid, très démonstratif et gestuel. Ils ont refusé celui de Mickael. Le mien… Ils étaient complètement perdus. Ils ne savaient pas si c’était du lard ou du cochon… C’est vraiment le cas de le dire ! A partir de là, ça a compliqué nos rapports. Et puis, il y en avait aussi deux qui se prenaient très au sérieux et qui ont pris un malin plaisir à installer leur mauvaise humeur.
Sur le fonds, tout de même, vous êtes-vous marré ? Avez-vous pris du plaisir ?
Je me suis marré grâce à deux personnes. Farid et Mickaël… Et moi-même grâce à mon autodérision. On formait une belle petite équipe. Dommage que Farid soit parti en chemin et que je ne sois pas en train de terminer le parcours pour bien épauler mon ami Mickaël.
Quel est votre meilleur souvenir de cette aventure ?
Mon meilleur souvenir, c’est toute la provocation de Mickael qui prenait un malin plaisir à humilier Greg et David. Quand il le faisait, j’adorais ça ! Je rigolais, je kieffais à mort !
Et vous, quand on vous humiliait ?
Oh non ! Je n’ai pas eu à vivre ça… A part David, une fois, qui m’a pris à parti et qui m’a dit des choses qui ne me plaisaient pas vraiment et qui n’a eu aucun respect. Je me suis un peu rebellé, mais sinon… Ca pouvait aller avec les autres.
Avec votre background, vos tubes et vos disques d’or, les gens vous ont regardé comment ?
Au début, j’ai eu affaire à deux personnes très jalouses de ma façon d’être… J’avais l’impression que je leur faisais de l’ombre et ça me faisait rigoler parce que je suis un garçon très simple. Parfois, j’ai des pointes d’humilité. C’est paradoxal quand on écoute mes chansons où je suis d’une grande prétention ! Mais en fin de compte, j’ai rencontré plus prétentieux que moi dans la Ferme, ça c’est clair ! Je suis peut-être prétentieux, mais je ne me prends pas au sérieux.
Et quel est votre pire souvenir ?
Les tensions répétitives sur deux semaines et les dégâts chez les gens qui sont faibles. Et moi, comme j’ai du mental, j’ai pu résister à tout ça et ne jamais partir dans une colère démonstrative. Quand je suis en colère, je peux vous dire que je parle très très fort et je dis tout ce qui me passe par la tête. Mais je ne voulais pas entrer dans cet univers là.
Au final, êtes-vous content de ce que vous avez vécu ?
Je suis content d’avoir vécu cette expérience. Je ne sais pas si je suis prêt à la renouveler (rires), mais ça m’a permis de voir à quel point l’être humain peut être méchant, jaloux, hypocrite, lèche-cul, faux-cul…
Vous ne vous en étiez pas rendu compte avant ?
Ah non mais là, ça a été la confirmation ! Dans ce genre d’expérience où l’on est complètement enfermé, ce n’est pas la même chose que dans la vie de tous les jours où il y a de l’espace. Là, c’était l’étouffement tous les jours ! Et pourtant, la ferme est grande. On croise tout le temps les mêmes personnes pendant des jours, ce n’est pas épanouissant !
Maintenant que c’est fini, qu’allez-vous faire ?
Mon actualité, c’est de surfer sur la vague et de sortir un single.
C’est pour quand ?
On est en train d’en parler. On va essayer de faire fissa mais on ne veut pas faire n’importe quoi… On a trois titres qui se bousculent.
On restera dans l’esprit Francky Vincent, tel qu’on vous connaît ?
Oui, volontiers !
Et quand vous verra-ton aux Antilles ?
Je ne sais pas encore, peut-être en fin d’année, pour Nwel et le jour de l’an.
Propos recueillis par FXG (Agence de presse GHM)
Photos FXG