Freddy Loyson fait appel de sa condamantion dans l'affaire de la MDOM
Freddy Loyson condamné à deux ans de prison
L’ancien directeur de la maison de l’outre-mer des Hauts-de-Seine, Freddy Loyson, poursuivi pour abus de confiance dans le cadre de la liquidation de cette association destinée à favoriser l’accueil des ultramarins en région parisienne entre 2000 et 2005, a été condamné, hier, par la 15e chambre correctionnelle de Nanterre, à deux ans de prison avec sursis, 5 000 euros d’amende et une interdiction de gérer pendant cinq ans. Son co-prévenu et ancien adjoint à la Maison de l’outre-mer, Bienvenu Binam, a été relaxé. Le conseil général des Hauts-de-Seine a été reçu dans sa constitution de partie civile mais uniquement en tant que membre de l’association de la Maison de l’outre-mer. A ce titre, il obtient de M. Loyson 1 € de dommages-intérêts et 1 500 € au titre des frais de justice. Mais la principale partie civile est le mandataire liquidateur de l’association auquel Freddy Loyson est condamné à rembourser la totalité des retraits en liquide non justifiés, soit 157 394 € et 1 000 € de mieux pour des frais de justice. Rappelons que le parquet n’avait requis à l’encontre de Freddy Loyson qu’un an de prison avec sursis… Freddy Loyson a fait savoir qu’il a fait appel de cette décision qu’il estime « inique ».
FXG (Agence de presse GHM)
La réaction de la défense
A l’issue du procès qui s’est tenu le 5 mars, Me Philippe Missamou avait adressé ces mots à notre rédaction : « La presse hexagonale a réduit le procès de la Maison départementale d’outre-mer des Hauts de Seine au détournement de la somme de 157.000 euros par son ancien directeur Monsieur Freddy Loyson, nonobstant la comptabilité qui en justifie l’emploi à bon escient et ce, sans rechercher l’usage que Maître Acou, administrateur, a fait de la subvention de plus d’un million deux cent cinquante mille euros (1.250.000 euros) allouée pour clôturer les opérations de liquidation. Dans cette affaire, mon client a été sacrifié sur l’autel de la rivalité politique entre Charles Pasqua et Patrick Devedjan. »