Hommage à Jenny Alpha
Hommage à Jenny Alpha à la mairie du 15e
Quatre cents personnes se sont retrouvées à la mairie du 15e arrondissement de paris, celui où a vécu Jenny Alpha pendant plus de trente ans, en compagnie du maire Philippe Goujon, du délégué interministériel Patrick Karam et du président du groupe UMP à la mairie de Paris, Jean- François Lamour, pour rendre un hommage à la doyenne des comédiennes françaises décédée en septembre dernier. Celle qui avait fait de l’art sa vie, est venue au monde à Fort-de-France le 22 avril 1910, et décédée à Paris le 8 septembre 2010. Le public a été accueilli par la Sérénade du muguet dans une immense salle où trônaient deux portraits de la comédienne. Simplement pour dire : « Je suis toujours à vos cotés… »
Véritable légende de la chanson, du théâtre et du cinéma, Jenny est devenue au fil du temps une personnalité familière de sa communauté, une femme poto mitan du monde antillais à Paris. Jenny était une femme active qui ne s’est jamais résolue à prendre sa retraite.
Le maire de l’arrondissement, Philippe Goujon, avec sa voix éraillée, a ouvert les discours : « L’existence de Jenny Alpha pourra se raconter comme l’histoire d’un engagement perpétuellement renouvelé, reflet de son caractère. » Un tonnerre d’applaudissement a envahi la salle quand le maire a annoncé qu’une plaque serait apposée au 39 rue de l’Abbé Groult, lieu où la comédienne a résidé durant 37 ans, « dès qu’on aura l’accord des propriétaires ». Philippe Goujon proposera un vœu au prochain conseil d’arrondissement, le 31 janvier, afin qu’une place (elle serait déjà localisée) soit baptisée de son nom. « C’est l’hommage tout à fait naturel du 15e à son talent et à son engagement. »
Jean-François Lamour évoqué « l’enfant chérie de Fort-de-France, devenue la référence incontestable de toute la communauté antillaise et un exemple authentique du rayonnement culturel de le France ». Il a conclu son discours en créole : « Mèsi, mwen kontan ke zot la pou nou pé rann on bèl omaj a Jeny. »
Patrick Karam, l’initiateur de la soirée, a rencontré l’artiste à plusieurs reprises et, dans sa voix, en sentait un peu de tristesse. « Elle est devenue grâce à vous, monsieur le maire, immortelle par cette plaque que vous allez déposer sur son mur ». Nicole Alpha, sa nièce, est venue présenter la vie de Jenny à travers une projection d’image retraçant son parcours. « Elle vivait intensément la vie qu’elle trouvait miraculeuse. »
Projection d’images, musique, des extraits radiophoniques... Le représentant de la famille, Georges Siron, a brossé un portrait de l’artiste. « Cette femme intemporelle avait bien des tiroirs. » Il a apporté une vision plus familiale, plus personnelle de sa vie tant en Martinique qu’en Hexagone…
Jenny habitait le quartier à quelques pas de la mairie, juste à quelques encablures de la fameuse salle de la rue Blomet, le bal nègre…
Alfred Jocksan (agence de presse GHM)
En images (Photos alfred Jocksan)Le docteur Bibas, Georges Siron et Georges Dorion
Alain guédé, Emilie Benoit, Nicole Alpha, Mariann Mathéus, Marie-Noëlle Eusèbe...Les époux Lafontaine de la communauté d'agglomération de Portes d'Isère, Jean-Camille Sormain et Marie-Thérès LacombeGeorges Siron et Nicole AlphaJean-François Lamour et Dominique de la GuignerayeLe musicologue Jean-Pierre Meunier et Roland Pierre-Charles, le Chaben fondamentalLéo et sa mere, Marie-Hélène Eusèbe, Roland Pierre-Charles et Mariann MatheusNicole Alpha et Fabrice di FalcoPascal Tresfiélo, Marie-Josée Monnet et Patrick KaramSophie de la Touche et Lilianne AlmanzorSylvie Bouras et Brice Ahoumou, jus d'orange et Sérénade...Le trio musical avec Odile Rhino, Nicolaï Managadze et Mylène Alexis-Garel