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Publié par fxg

André Delpuech, directeur du musée de l'Homme, Chantal Clem et Gilles Elie-dit-cosaque, jeudi 8 mars à Paris lors du vernissage de l'exposition "Traces de femmes".

André Delpuech, directeur du musée de l'Homme, Chantal Clem et Gilles Elie-dit-cosaque, jeudi 8 mars à Paris lors du vernissage de l'exposition "Traces de femmes".

Vernissage de Figures de femmes totem des outre-mer à Paris

L'événement "Figures de femmes totem des outre-mer" a débuté hier matin au musée de l'Homme avec l'inauguration de l'exposition "Traces de femmes"

Gilles Elie-dit-cosaque, le scénographe et directeur artistique, a voulu présenter un portrait de femmes d'outre-mer en faisant appel à plusieurs artistes femmes originaires de différentes régions d'outre-mer comme Sylvia Eustache-Rools, plasticienne, Annabelle Guerrero, photographe, Laura Chatenay-Rivauday, plasticienne, Véronique Kanor, poétesse, Gabrielle Manglou, plasticienne, Arlette Rosa-Lameynardie, photographe, Stéphanie Wamytan, plasticienne ou Kelly Sinapah-Mary, plasticienne. Gilles Elie-dit-Cosaque a pioché dans le travail de ces femmes artistes pour dresser ce portrait impressionniste de la femme totem des outre-mer.

Le scénographe a réuni toutes ces artistes et leurs oeuvres dans un cocon suspendu au cour de l'atrium du musée de l'Homme, une structure en bambou de 14 mètres de long, 8 de large et 5,5 m de haut, sans potomitan ! "Ce bambou n'est pas là en référence à la flore ultramarine, explique Gilles Elie-dit-Cosaque, mais plutôt en réponse à la tour Eiffel qui fait face au musée de l'Homme. Ce sont des lattes qui sont rivetées et qui répondent en courbe à la verticalité et à l'acier de la tour Eiffel... Là on a une belle indolente allongée au pied de la tour qui fait office de potomitan !" Sous une grande photo de femme, un appareil à capter les émotions a été installé, une machine à rêve ou plutôt à haïku... La visiteur la regarde, elle l'analyse puis révèle le poème ainsi inspiré, par exemple : "Sous une pluie petit bois, la pureté à jamais perdue triomphe, triomphe... Triomphe."

L'événement devait se poursuivre hier soir avec l'inauguration officielle par la ministre des Outre-mer et une performance vidéo de la poétesse Véronique Kanor avant les rencontres littéraires de ce week-end et l'apothéose au Grand Rex, le 21 mars.

FXG, à Paris

Trois questions à Chantal Clem, organisatrice de l'événement figures de femmes totem des outre-mer

"Nous revendiquons l'espace national"

Vous dites que vous voulez assoir les figues de femmes des Outre-mer dans le paysage national et vous ajoutez au même titre que les autres, pourquoi ?

C'est important, parce que nous sommes encore malheureusement dans une espèce de ségrégation. Et nous nous plaçons dans le sillage de nombreuses associations et personnalités qui se battent pour pouvoir assoir les figures des femmes totem, notre patrimoine, nos cultures, au même titre que les autres, dans l'espace national. C'est un droit et un devoir républicain.

Qu'est-ce qui a présidé aux choix des femmes élues ?

Nous sommes une petite association avec peut-être des yeux bien gros, et nous avons des contraintes auxquelles il a fallu s'adapter comme la ligne éditoriale du musée de l'Homme ou les finances ! Nous sommes parties des matrices, des totems, celles qui sont là depuis longtemps, dont le travail est reconnu car il fallait partir d'images fortes et pouvoir ainsi assoir ce projet de manière pérenne.

Comment cet événement  a-t-il été conçu ?

Il a été conçu en trois temps. D'abord une installation au musée de l'Homme, une rencontre littéraire le 10 mars à l'auditorium Jean-Rouch du musée de l'Homme. Il y aura deux tables rondes. L'une autour du droit à l'histoire et du devoir de mémoire avec Christine Chivalon, Myriam Cottias, Gilbert Pago, Daniel Maximin et Audrey Célestine, l'autre avec des écrivaines Jamaica Kincaid, Evelyne Trouillot, Julienne Salvat, Gael Octavia pour voir avec elles comment la littérature a comblé ce vide de l'histoire des femmes totem car il y a une absence de figures tutélaires. Enfin, il y aura un troisième temps au Grand Rex, un événement, une fresque musicale et artistique avec des éléments d'exposition dont des images qui seront révélés dans un lieu d'envergure. Il y a aura cinq grandes voix, Jocelyne Béroard, Tanya Saint-Val, Tyssia, Christine Salem, Sylviane Cédia, Adèle Lebon sous la direction de Thierry Vaton avec Tony Chasseur, Lisa Simone et Rokia Traoré.

Propos recueillis par FXG, à Paris

soirée de vernissage en images

Alain Providenti, directeur commercial d'AGS, et Sylviane Cédia

Andre Delpuech, directeur du musée de l'Homme, Chantal Clem, grande prétresse de la soirée, le préfet Jean Franois Carenco, Pierre Dubreuil, le directeur général délégué du muséum d'histoire naturelle et...
La chorégraphe Chantal Loial et le réalisateur Francois Dubreuil (spécialiste des captations théâtrale au théâtre des outre-mer en Avignon)
Fred Limery et Philippe Labi de France-Antilles autour de Jacob Desvarieux
Julien Leleu, l'associé et contrebassiste de Fabrice Di Falco
Nathalie Fanfant, conseillère de Paris, et Jacob Desvarieux
 
Sylviane Cedia et Sebastien Folin qui anime Clair Obscur sur France Ô
L'écrivaine haïtienne Evelyne Trouillot et l'historien Marcel Dorigny, accompagné d'une amie

L'équipe de France-Antilles et Créole, Philippe Labi, Fred Limery et Karine de Jaham

Le grand Jacob Desvarieux, la cheffe de cuisine Béatrice Fabignon et le crooner Tony Chasseur

Marie-Anne, styliste et habilleuse de Jocelyne Béroard, et Marie-Céline Chroné, choriste de Kassav

Jocelyne Béroard

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