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Publié par fxg

Billet

Fraternité insulaire

« L’émietté de thon à la Marie-Galante » de La Belliloise existe depuis deux ans ! Alors, faut pas leur en raconter aux Bellilois sur la Galette ! Les commerçants avaient fait le plein de rhum (bien que certains se soient contentés d’un vulgaire rhum martiniquais !), des restaurateurs proposaient leurs brochettes de fruit « à la Marie-Galante », et samedi, ils ont même le front de nous montrer leur carnaval ! Jamais Bretons et Antillais n’ont été si proches que ce week-end à Belle-Ile. Bos, le skipper de Belle-ile et Jean-Noël, celui de Marie-Galante, faisaient figure de héros aux côtés des favoris et un groupe de 40 carnavaliers antillais de la région parisienne, Etnik 97, sont venus prêter main  forte aux enfants de Marie-Galante venus chanter au moment du départ avec Laurent Voulzy. M. le maire du Palais et son épouse ont reçu comme il se doit la délégation emmenée par le président Selbonne et ses homologues Tyrolien et Cornano (Marlène Miraculeux était représentée par son adjoint Mayesse). Quant au président Lurel, il a été accueilli par le châtelain, celui qui s’est porté acquéreur de la citadelle Vauban où il a passé la nuit. La course transatlantique symbolise tout cela, quelque chose qui sonne comme une fraternité insulaire et qui est né d’une chanson.

ECHOS des pontons Bellilois

Routage or not routage

Les skippers ont signé, avant de partir, un document dans lequel ils s’engagent à ne pas avoir recours à l’assistance d’un routeur. Le même document les autorise à passer toutes les communications qu’ils veulent… Aucun contrôle des communications n’étant prévu, il faut donc leur faire confiance.

Egalité imparfaite

Jean Maurel, le directeur de course, en parlait encore le 8 mars dernier : il semble qu’il y a des différences de poids. Au regard de la hauteur de flottaison de certains bateaux, samedi à Belle-Ile-en-Mer, il semblait clair que certaines coques avaient été amincies et des varangues allégées. Un skipper observateur n’a pu que saluer cette préparation au top de la performance…

Le prix de l’eau

Plusieurs skippers ont écopé d’une pénalité, dimanche avant le départ. Lors du contrôle, les organisateurs ont observé que certains d’entre eux avaient embarqué un peu trop d’eau. Pour cinq litres de trop, Philippe Quéré (Iles de la Région Guadeloupe) a écopé d’une pénalité de cinq heures. Cette rigueur se justifie car l’eau embarquée peut servir de balast !

Un geste de citron

Au bar de l’Ecluse, face au bassin des figaros, Ti raleur, ancien timonier au long-court, demande un rhum Bielle (Rémi, le bistrotier en a commandé une caisse pour rassurer les gosiers pendant la BPE !). le vieux marins burinés n’a du ti punch qu’une intuition : « Un rhum ! Avec un geste de citron ! »

Semaine d’Antigua

Le président Victorin Lurel pourrait se rendre à Antigua lors de la grande fête nautique Antigua Sailing week. Il est invité par le ministre d’Antigua

Une goélette école à Marie-Galante ?

L’usine Bielle nourrit le projet de construire une goélette à l’identique de celles qui faisaient la liaison régulière entre Marie-Galante et Pointe-à-Pitre. Ce serait un bateau à la fois école et touristique. Un projet de Gabarre est aussi à l’étude du côté du carénage…

La pharmacie de Mme le maire

Patrice Tyrolien, Jacques Cornano et Harry Selbonne conduisaient une importante délégation. Pourtant, on notait l’absence de Marlène Miraculeux-Bourgeois. « Elle n’a pu venir, car elle est retenue par l’ouverture de sa pharmacie », a-t-on expliqué. C’est vrai qu’ils ont des métiers, les maires…

Un petit point sur notre course

A l'issue de cette première journée de course, Victor Jean-Noël (Pays Marie-Galante) est 24e, Philppe Quéré (Iles de la Région Guadeloupe) est 20e. Servanne Escoffier, blessée dans une collision tandiq qu'elle installait son tangon, est hors course... Christian Bos (Belle-Ile-en-mer) ferme la marche. Pour la tête de course, lire l'Equipe ou Voiles et voiliers et bien sûr les pages sport de France-Antilles !


    Philippe Quéré sur Iles de la Région Guadeloupe au passage de la bouée du Palais, hier, vers 15 h 20.


    Victor Jean-Noël descend vers la bouée du Palais tandis que Quéré sous spi remonte pour prendre le large.

Le mécène et ses skippers

Le président Lurel a pris soin d'aller saluer les deux représentants de la Guadeloupe sur les pontons la veille du départ.



Quelques images... Le maire du Palais, celui de Saint-Louis, Un iconnu, Victor Jean-Noel, Georges Hermin, Victorin Lurel et Patrice Tyrolien









Le bateau de Christian Bos porte les couleurs de Bele-Ile en mer.
Les photos sont de Regis Durand de Girard

A propos du plan de développement du nautisme en Guadeloupe
Trois questions à Victorin Lurel

« Tout ce que je fais doit avoir un impact économique »

Où en est le plan de développement du nautisme que la Région entend mener ?

Après la Zoo regatta, la Triskell, la Route du Rhum et maintenant le trophée BPE, nous abordons la prochaine étape, le schéma de développement de la mer que j’espère voir achevé avant la fin de l’année. Nous allons y associer le rectorat et les écoles, les associations, la ligue de voile et la filière économique. Je ne souhaite pas simplement le développement de la voile, mais celui de tous les métiers de la mer. Tout ce que je fais doit avoir un impact économique. Nous passons un accord avec la fédération française de voile et la fédération des industries nautiques et nous allons mettre en place un plan pluriannuel de développement de la mer. L’idée serait d’acheter deux bateaux, figaros ou top 40… Pour leur exploitation en bateau-école, il faudra expertiser plusieurs projets et étudier la pertinence des formules. Un bateau, c’est sûr ! Mais comment l’utiliser ? Avec une association, un indépendant ? En tout cas pas en régie.

Où en est votre approche avec la filière industrielle ?

Je dois rencontrer les professionnels du nautisme pour voir comment nous pouvons travailler ensemble, mettre en place de la formation, des stages… Seulement je veux éviter que des gens se bousculent en se disant que la manne régionale va tomber. L’ouverture de cette manne doit déboucher sur de la création d’activité, d’emplois. Il y a des bastions, des clans… J’aimerai bien que la marina, la Semsamar, le groupe Loret ou encore Thélier fassent quelque chose. Si j’ai des assurances que des jeunes seront formés, seront épaulés pour démarrer, alors, ça vaudra le coup.

Quelle sera la place de la voile traditionnelle ?

Le comité de voile traditionnelle a toute sa place. J’aimerai donner une meilleure visibilité au tour de la Guadeloupe et je pense qu’on devrait lui trouver un autre nom pour lui donner plus d’identifiant. La Martinique a son tour des yoles, nous pourrions avoir une ronde des saintoises ou quelque chose comme ça. Nous devons faire connaître la Guadeloupe comme un haut lieu de la voile. Les régates, les transats y participent, mais nous devons nous diversifier. Mon plan n’est pas ambitieux, il doit être réaliste.

« Je veux éviter que des gens se bousculent en se disant que la manne régionale va tomber » Victorin Lurel

Quere, la veille du départ...

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