Lurel à Paris
Lurel en précampagne à Paris
Victorin Lurel a profité de son passage à l’Assemblée nationale (et au conseil national du PS) pour inviter la communauté guadeloupéenne d’Ile de France à la mairie du 9e arrondissement. Pour le président Lurel, à moins d’un an des élections, c’était l’occasion de tester ses thèmes de campagne. Fermeté, assurance dans le ton et dans la voix pour expliquer pourquoi malgré ce qu’il reconnaît de légitime dans les revendications du LKP, il ne tolère pas « les dérapages » ! « Je veux défendre l’altérité, défendre l’homme ! » Il pose la question de « l’identité-rejet que nous nous faisons de nous-même ». Il défie : « Si nous sommes brimés, opprimés, colonisés, consultons ! » Et il dénonce le colloque de l’UAG, « complaisance ! » Raconte qu’il a proposé la démission du Conseil régional en pleine crise avec le LKP. « Mes amis n’ont pas voulu, mais une crise comme celle-là demande des réponses économiques mais aussi politiques ! Aujourd’hui LKP est englué car ils ont peur de dire qu’ils sont autonomistes. Ils font de la politique et ils ont peur de le dire ! Venez aux régionales ! » Interview après la séance de questions réponses avec le public.
Victorin Lurel a profité de son passage à l’Assemblée nationale (et au conseil national du PS) pour inviter la communauté guadeloupéenne d’Ile de France à la mairie du 9e arrondissement. Pour le président Lurel, à moins d’un an des élections, c’était l’occasion de tester ses thèmes de campagne. Fermeté, assurance dans le ton et dans la voix pour expliquer pourquoi malgré ce qu’il reconnaît de légitime dans les revendications du LKP, il ne tolère pas « les dérapages » ! « Je veux défendre l’altérité, défendre l’homme ! » Il pose la question de « l’identité-rejet que nous nous faisons de nous-même ». Il défie : « Si nous sommes brimés, opprimés, colonisés, consultons ! » Et il dénonce le colloque de l’UAG, « complaisance ! » Raconte qu’il a proposé la démission du Conseil régional en pleine crise avec le LKP. « Mes amis n’ont pas voulu, mais une crise comme celle-là demande des réponses économiques mais aussi politiques ! Aujourd’hui LKP est englué car ils ont peur de dire qu’ils sont autonomistes. Ils font de la politique et ils ont peur de le dire ! Venez aux régionales ! » Interview après la séance de questions réponses avec le public.
"Un référendum en 2014"
Vous vous affichez résolument contre le LKP
Je ne suis gardien d’aucun système, d’aucune maison, je suis gardien de valeurs. Et lorsque ces valeurs sont piétinées, je fais entendre ma différence.
Qu’attendez-vous du Congrès des élus de Guadeloupe du 23 juin ?
Ce sera un congrès de méthode où nous établirons un calendrier pour évoquer la question statutaire. On peut discuter de tout, tout soumettre au pouvoir central, mais lorsque le décideur en dernière instance, c’est le peuple souverain de la Guadeloupe, il faut prendre des précautions. Le calendrier que j’ai proposé, c’est d’abord les élections régionales pour éviter les erreurs qui ont été commises en 2003. On ne peut faire un référendum d’ici mars 2010…
Quand le souhaiteriez-vous ?
Entre 2010 et 2016, la question sera posée.
Quelles sont donc les questions en projet ?
Voulez-vous une collectivité unique ? La voulez-vous dans le cadre de l’article 73 ou dans le cadre de l’article 74 ? C’est ce que les techniciens, les juristes ont présenté. Celle à laquelle les Martiniquais répondront le 23 décembre en Martinique, si c’est cette date là qui est retenue. Ainsi on veut absolument faire dire aux Guadeloupéens qu’ils sont pour au moins une collectivité unique, peut-être dans le cadre de l’article 74. Cette question a été élaborée astucieusement et savamment.
D’aucuns réclament un référendum rapide pour rassurer les investisseurs
Non, c’est précisément pour l’économie que je propose ce délai parce qu’il faut de la stabilité, de la crédibilité, de la confiance. Ce n’est pas en agitant une question qui va durer des années qu’on va attirer les investisseurs. Je demande aux partis politiques de présenter aux élections régionales leurs propositions, c’est une vraie opportunité. Et quel que soit l’élu, je leur propose de s’entendre pour qu’il y ait un référendum, en 2014, et de refonder le peuple guadeloupéen sur son avenir. Rien ne sert de précipiter les choses.
Vous avez été sollicité pour entrer au gouvernement
Je n’ai pas à raconter de détails, je n’ai pas à dire que j’ai été approché, je dis simplement que j’ai récusé. Ce n’est pas la première fois.
Qu’attendez-vous du Congrès des élus de Guadeloupe du 23 juin ?
Ce sera un congrès de méthode où nous établirons un calendrier pour évoquer la question statutaire. On peut discuter de tout, tout soumettre au pouvoir central, mais lorsque le décideur en dernière instance, c’est le peuple souverain de la Guadeloupe, il faut prendre des précautions. Le calendrier que j’ai proposé, c’est d’abord les élections régionales pour éviter les erreurs qui ont été commises en 2003. On ne peut faire un référendum d’ici mars 2010…
Quand le souhaiteriez-vous ?
Entre 2010 et 2016, la question sera posée.
Quelles sont donc les questions en projet ?
Voulez-vous une collectivité unique ? La voulez-vous dans le cadre de l’article 73 ou dans le cadre de l’article 74 ? C’est ce que les techniciens, les juristes ont présenté. Celle à laquelle les Martiniquais répondront le 23 décembre en Martinique, si c’est cette date là qui est retenue. Ainsi on veut absolument faire dire aux Guadeloupéens qu’ils sont pour au moins une collectivité unique, peut-être dans le cadre de l’article 74. Cette question a été élaborée astucieusement et savamment.
D’aucuns réclament un référendum rapide pour rassurer les investisseurs
Non, c’est précisément pour l’économie que je propose ce délai parce qu’il faut de la stabilité, de la crédibilité, de la confiance. Ce n’est pas en agitant une question qui va durer des années qu’on va attirer les investisseurs. Je demande aux partis politiques de présenter aux élections régionales leurs propositions, c’est une vraie opportunité. Et quel que soit l’élu, je leur propose de s’entendre pour qu’il y ait un référendum, en 2014, et de refonder le peuple guadeloupéen sur son avenir. Rien ne sert de précipiter les choses.
Vous avez été sollicité pour entrer au gouvernement
Je n’ai pas à raconter de détails, je n’ai pas à dire que j’ai été approché, je dis simplement que j’ai récusé. Ce n’est pas la première fois.