Grand méchant zouk
Le zouk assure méchamment au Zénith de Paris
Le Grand méchant zouk (GMZ) a attiré un public nombreux pendant deux jours au Zénith de Paris.
Après les éditions de 1988, 1990 et 2006, le GMZ 2011 a été à la hauteur des aficionados .
Vendredi et samedi, c'est une marée humaine qui a déferlé sur le Zénith à Paris à l'occasion du 4e GMZ. Le DJ Wilson était chargé de d’accueillir le public en musique. Puis l’ex-danseuse du groupe Kassav, Marie-Josée Gibon a offert en avant-première le son de son dernier single, bientôt dans les bacs. Le temps d’un retour en coulisse et de petits réglages sur scène et voilà venu le moment tant attendu. Tous les artistes entrent en scène. Jacob Desvarieux et le bassiste Frédéric Caracas donnent la dimension de leur savoir rythmique. Le grand Georges Décimus est là et Jocelyne Béroard, la diva du zouk, est au ange. Pipo et jeff Joseph sont prêts à mettre le feu… Avec eux, Eric Brouta, Sonia Dersion, Guilou, Mariejosé Alie, Thierry Cham, Eric Virgal, Catherine Thélamon, Luc Léandri, Harry Diboula, Zouk Machine, Volt-Face, Dédé Saint-Prix. ils ont répondu à l’appel de Jacob Desvarieux pour ce 4e Grand méchant zouk. « Nous avons réuni plein de gens de talent, a indiqué le leader de Kassav, la salle était pleine. Un signe que les gens sont contents. Ça me donnera des idées pour faire encore plus ! »
Trente ans de tubes
Jacob Desvarieux et LOS Productions ont su réunir pour le quatrième grand méchant zouk, et 2011 ,tous ceux et celles qui ont fait le succès planétaire de cette musique. Luc Léandri et sa machine à son soulèvent la foule. Le téléphone sonne d’Eric Brouta est chanté en chœur et ça donne le frisson. Avec le trio Volt-Face (qui s’apprête à sortir un opus), Catherine Thélamon, Jeff Joseph et Georges Décimus, le public se déchaîne. Mounia se régale. Jocelyne Béroard reçoit un tonnerre d’applaudissements et reste sans voix.
Ce combo multiforme n’a pas manqué ni d’allure, ni de rythme pour balancer les tubes des années quatre-vingt à nos jours. Authenticité, spontanéité, improvisation, énergie et énormément de swing pour un public conquis mais pas nostalgique. Trois générations de toutes les couleurs se sont déhanchées et ont vibré à l’unisson. Pour un final en toute beauté, l’ambianceur N° 1 de la planète zouk, Jean-Philippe Marthély alias Pipo, a fait décoller le public avec Elicoptè. Puis l’ensemble des musiciens et chanteurs sont venus rendre un dernier hommage à leur frère Patrick Saint-Eloi en interprétant Baye Chabon – zouké mwen. Le succès du grand méchant zouk n’a pas pris une ride depuis sa création en 1988. Les générations passent, le zouk reste.
Alfred Jocksan (agence de presse GHM)
En images
Catherine Thélamon et Georges DécimusChristiane Obydol de Zouk machine
Dédé Saint-Prix
Eric Brouta
Dominique Lorté
Explosif Volt-Face
Eric Virgal et Dominique Lorté
Eric Brouta
La foule au GMZ
Eric Virgal
Frédéric Caracas
Georges Décimus
Marie-Josée Gibon, Patrick Saint-Elie et Jacob
Patrick Saint-Elie, Frédéric Caracas et Marie-Céline Chroné
Georges Décimus
Guilou
Harry Diboula
Jacob Desvarieux
Patrick Saint-Elie
Jacob Desvarieux et Thierry Cham
Jean-Philippe Marthély
Jacob et sa Gibbson
Jeff Joseph et Catherine Thélamon
Jacob et Georges
Jocelyne Béroard, la diva du zouk
Jacob, Jean Elie et Fred Caracas
Jeff Joseph
Jacob et les chics filles
Zouk machine
Jeff, Jacob et Georges
Jocelyne Beroard
Marijo Alie
Luc Léandri
Pipo et ses baskets rougesSonia Dersion
Thierry Cham
Volt-FaceC'est le zouk final !
En coulisses
Dominique, Marie-Céline Chroné et Dédé Saint-Prix en sortie de logesEric, Guilou, Luc, Sonia, Joby et Catherine
Harry Diboula, Jacob Desvarieux et Jeff Joseph
Guilou, Marie-Céline Chroné, Joby Valente et Thierry Cham
Jocelyne Béroard et Sonia Dersion
Relâche pour les cuivresLuc Léandri bien entouré
Marijo, Mounia et Jocelyne
Thierry, Sonia et Harry
Marijosée Alie avant d'entrer sur scène