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Publié par fxg

La Région allonge 1,5 millions d’euros pour la Route du rhum

Devoilement-logo-route-du-rhum-destination-Gpe.jpg300 jours 17 heures 12 minutes et 10 secondes. C’est le temps qu’il restait vendredi soir, d’ici le départ de la prochaine Route du Rhum, le 2 novembre 2014, quand Josette Borel-Lincertin, présidente de la Région, depuis le salon Nautique de Paris, a dévoilé le nouveau nom de la reine des épreuves transatlantiques en solitaire : « La Route du rhum Destination Guadeloupe. » Sur la grande scène du Nautic, face à un public d’afficionados de la course en mer, Pierre Bojic et Roland Tresca, directeur général et président de Pen Duick, Jocelyn Sapotille et Hélène Polifonte, vice-présidents de Région et Josette Borel ont lancé le compte à rebours. « La Route du Rhum appartient à notre patrimoine sportif et culturel », a déclaré tout sourire la présidente Borel. Pierre Bojic a pu dire, le cœur léger, son indéfectible attachement à notre destination. « La course, s’est-il plu à rappeler, est née en Guadeloupe, à l’initiative de producteurs de rhum guadeloupéens ! »

Depuis le départ de son partenaire, La Banque postale, il y a deux ans, Pen Duick, filiale du groupe de presse breton Le Télégramme, recherchait un sponsor capable de financer à même hauteur l’événement. Faute de partenaire privé, la Région Guadeloupe, un peu stressée à l’idée que la transat puisse arriver ailleurs, a signé un chèque de 1,5 millions d’euros. Une somme égale au montant initial que la Banque postale avait lâché pour l’édition 2010, avant qu’elle ne versât 500 000 euros supplémentaires.

Compte-a-rebours-depart-Rhum-2014.jpgPour la prochaine édition, Gilles Chiorri, le directeur de course, a rappelé un parcours inchangé : Départ de Saint-Malo, laisser la Tête-à-l’Anglais et la Guadeloupe sur bâbord avant l’arrivée à la Darse. 80 à 90 bateaux sont attendus. Six ou sept dans la classe Ultime ; 10 à 12 chez les Multi 50 ; 10 à 15 dans la classe IMOCA ; 35 à 40 dans la classe 40. La course reste ouverte aux amateurs dans la catégorie Rhum avec des multicoques de 39 à 59 pieds et des monocoques de plus de 39 pieds. Le seul vainqueur guadeloupéen de la Route du rhum l’est dans cette catégorie. C’etait Philippe Chevallier sur un cigale de croisière en 2006, tandis que Luc Coquelin faisait deuxième dans la classe 2 des monocoques, et Claude tellier quatrième en multicoques classe 2.

La Région Guadeloupe parrainera, comme en 2010, quatre ou cinq skippers locaux (à raison de 50 000 € chacun) dont un formé par Guadeloupe Grand large, la structure régionale de course au large pilotée par Olivier Souillac et Luc Coquelin. Le nom des heureux skippers sponsorisés par la collectivité n’est toujours pas connu.

FXG, à Paris


ITW Willy Bissainte, skipper

Willy-Bissainte.jpg« Améliorer mes phases de sommeil de façon scientifique »

Serez-vous au départ de la Route du Rhum dans un an ?

Tout à fait ! Je suis venu au salon nautique pour m’inscrire. Je veux courir dans la classe Rhum avec le même bateau qu’il y a trois ans. C’est un pogo 40 de première génération que je souhaite inscrire en catégorie Rhum comme l’a fait le Calédonien Yves Escarlate à la derniere édition avec le même bateau.

Et pourquoi pas en classe 40 ?

La classe 40 a tellement évolué… Maintenant il y a une cinquième génération de bateaux ; les premières générations comme le mien ne sont absolument pas compétitifs. On ne peut  pas jouer pas dans la même cour. Il y a aussi des raisons financières. Je ne connais pas encore les détails de l’inscription, mais il y a quatre ans, c’était beaucoup moins cher l’inscription en Rhum, 4 à 5000 euros de moins…

Où en est votre budget ?

J’ai déposé mon dossier à la Région, il y a un an et j’attends. Mon budget est de 200 000 euros ; j’ai déjà réuni la moitié. L’important maintenant, c’est de boucler ce budget…

Et votre préparation ?

Je suis aussi venu pour rencontrer des médecins spécialistes du sommeil. Ils travaillent déjà avec de grands marins professionnels. J’ai décidé d’améliorer mes phases de sommeil de façon scientifique. C’est une innovation.

Propos recueillis par FXG, à Paris

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