La CACEM à la Coordination nationale des conseils de développement
Le conseil de développement de la CACEM en séminaire à Paris
Tania Marcellus-Jean-Alexis et Sophie Bagooé, respectivement présidente et directrice générale adjointe du conseil de développement de la CACEM, accompagnée d'Isabelle Catan, ont participé lundi au palais du Luxembourg, à la journée de réflexion et de partage d’expérience organisée par la Coordination Nationale des Conseils de développement, vingt ans après la promulgation de la loi Voynet les ayant institués. La CACEM dispose de son conseil de développement depuis 17 ans tandis que Cap Nord et Espace Sud n'en sont qu'à leurs prémisses. Le conseil de développement de la CACEM dispose de plusieurs collèges de personnalités qualifiées qui viennent apporter aux dirigeants politiques de la CACEM leur expertise citoyenne. "Que ce soit sur les budgets ou d'autres thèmes, nous sommes amenés à donner notre avis, explique la présidente. On s'autosaisit quand un sujet nous interpelle..." Ainsi le conseil de développement a participé au grand débat national, donné son avis sur des sujets comme le centre aquatique communautaire (sa tarification au public) ou l'aménagement du port de plaisance à l'étang Z'abricot...
Tania Marcellus-Jean-Alexis qui a succédé à Marcel Osenat à la tête du conseil de développement de la CACEM est à la tête d'une agence de communication et d'une imprimerie, elle est également très impliquée dans le monde associatif (elle a été secrétaire pendant dix ans du club presse Martinique) et est connue pour avoir monté le premier équipage féminin de yole. Elle préside une petite assemblée de 35 membres, tous bénévoles qui se réunissent tous les deux mois pour étudier les différents dossiers.
"Nous avons une vision différente de celle des politiques, explique la présidente Marcellus-Jean-Alexis, et l'idée est d'amener nos visions de citoyens à l'élu." Dans ses obligations, le conseil de développement doit se prononcer sur le budget de la collectivité, le plan climat... "On travaille également, explique Sophie Bagooé, sur des projets qui requièrent une concertation avec les citoyens, notamment le défi carte blanche qui est un concours national pour lequel la CACEM a été retenue." Le conseil s'est même prononcé sur le prix et le fonctionnement du TCSP avant que cette compétence ne soit transférée à la collectivité territoriale... L'avis du conseil n'est que consultatif, mais à la CACEM, ces avis sont généralement suivis. "Nos avis sont au moins entendus, assure Sophie Bagooé. Lors de bureaux du conseil communautaire, nos avis sont transmis aux élus en amont. Ils en font ce qu'ils veulent, lais nous remarquons que nous sommes toujours plus sollicités en amont des projets." Lundi à Paris, le représentants des conseils de développement ont ainsi pu échanger sur leur poids et impact sur les décisions politiques à l'échelle communautaire.
FXG, à Paris