Yves Jégo promet des abattements de charges
Yves Jégo : « Nous ferons un plus pour les entreprises »
Yves Jégo qui consulte tous azimut a annoncé hier que Nicolas Sarkozy recevrait les élus d’outre-mer jeudi ^prochain et que la LODEOM accorderait des réductions de charge.
Il y a eu des interpellations et des blessés en Guadeloupe ce lundi. Qu’en dîtes-vous ?
C’était une journée de tensions… Il faut vraiment faire une trêve de ces tensions. Il y a une situation qui n’est pas acceptable avec des risques de dérive. Je veux dire aux Guadeloupéens que l’Etat est là pour les protéger et qu’il n’est pas question que des événements graves — je pense à mai 1967 — se reproduisent. Dans une société guadeloupéenne traumatisée par son histoire, il y a des peurs qui remontent. Quand je cite mai 1967, ce n’est pas par hasard, il y a la peur que ne se renouvelle de telles horreurs. Il faut donc que nous apportions publiquement la garantie que cette époque est définitivement révolue. La Guadeloupe traverse une crise de société. C’est sans doute un modèle qu’il faut réinventer. Nous ne voulons pas acheter la paix sociale pour ensuite ne pas travailler l’évolution structurelle. Il faut donc que chacun prenne ses responsabilités pour que le calme revienne, qu’on n’aille pas à l’affrontement…
L'Etat tiendra-t-il ses promesses ?
Nous travaillons sur des solutions de fond et l’Etat tiendra toutes ses promesses. Dans la coulisse, les choses avancent au niveau salarial. Des choses sont en train de se décliner même si elles ne sont pas publiques aujourd’hui. La volonté du chef de l’Etat est d’apporter une réponse de fond. Le président de la République reçoit jeudi à 18 heures les élus de l’outre-mer. Il y a donc, dans ces perspectives, beaucoup de raisons pour que chacun retrouve son calme et reste soucieux d’une sortie par le dialogue et pas par l’affrontement. Il y a un plan de confortation de l’économie qui crée les conditions de sortie de crise. C’est une logique : l’Etat soutient l’économie, et va la soutenir plus demain qu’il n’avait prévu de le faire en raison de la crise et, avec ce soutien, l’entreprise doit pouvoir s’engager dans des négociations salariales du meilleur niveau possible.
Vous avez eu, de votre côté, une journée de rencontres… Que va-t-il en sortir ?
J’ai rencontré Jean-François Roubaud, président de la CGPME, je reçois mardi Laurence Parizot, la présidente du Medef… Nous allons mettre des moyens pour conforter l’économie. C’est le mandat que m’a donné le Premier ministre, le 10 février, pour réaménager la loi de développement pour l’outre-mer. Aujourd’hui, les entreprises ont déjà 280 millions d’euros d’exonération de charges sur 800 millions d’euros, et bien, nous ferons un plus pour permettre aux entreprises de faire en sorte de résister à la crise, de résister à la crise sociale qui les a secouées depuis 30 jours. J’espère qu’à partir de là, il y aura de bonnes négociations salariales. Mais ce n’est ni aux collectivités locales, ni à l’Etat de décider des salaires ou de les payer.
Yves Jégo qui consulte tous azimut a annoncé hier que Nicolas Sarkozy recevrait les élus d’outre-mer jeudi ^prochain et que la LODEOM accorderait des réductions de charge.
Il y a eu des interpellations et des blessés en Guadeloupe ce lundi. Qu’en dîtes-vous ?
C’était une journée de tensions… Il faut vraiment faire une trêve de ces tensions. Il y a une situation qui n’est pas acceptable avec des risques de dérive. Je veux dire aux Guadeloupéens que l’Etat est là pour les protéger et qu’il n’est pas question que des événements graves — je pense à mai 1967 — se reproduisent. Dans une société guadeloupéenne traumatisée par son histoire, il y a des peurs qui remontent. Quand je cite mai 1967, ce n’est pas par hasard, il y a la peur que ne se renouvelle de telles horreurs. Il faut donc que nous apportions publiquement la garantie que cette époque est définitivement révolue. La Guadeloupe traverse une crise de société. C’est sans doute un modèle qu’il faut réinventer. Nous ne voulons pas acheter la paix sociale pour ensuite ne pas travailler l’évolution structurelle. Il faut donc que chacun prenne ses responsabilités pour que le calme revienne, qu’on n’aille pas à l’affrontement…
L'Etat tiendra-t-il ses promesses ?
Nous travaillons sur des solutions de fond et l’Etat tiendra toutes ses promesses. Dans la coulisse, les choses avancent au niveau salarial. Des choses sont en train de se décliner même si elles ne sont pas publiques aujourd’hui. La volonté du chef de l’Etat est d’apporter une réponse de fond. Le président de la République reçoit jeudi à 18 heures les élus de l’outre-mer. Il y a donc, dans ces perspectives, beaucoup de raisons pour que chacun retrouve son calme et reste soucieux d’une sortie par le dialogue et pas par l’affrontement. Il y a un plan de confortation de l’économie qui crée les conditions de sortie de crise. C’est une logique : l’Etat soutient l’économie, et va la soutenir plus demain qu’il n’avait prévu de le faire en raison de la crise et, avec ce soutien, l’entreprise doit pouvoir s’engager dans des négociations salariales du meilleur niveau possible.
Vous avez eu, de votre côté, une journée de rencontres… Que va-t-il en sortir ?
J’ai rencontré Jean-François Roubaud, président de la CGPME, je reçois mardi Laurence Parizot, la présidente du Medef… Nous allons mettre des moyens pour conforter l’économie. C’est le mandat que m’a donné le Premier ministre, le 10 février, pour réaménager la loi de développement pour l’outre-mer. Aujourd’hui, les entreprises ont déjà 280 millions d’euros d’exonération de charges sur 800 millions d’euros, et bien, nous ferons un plus pour permettre aux entreprises de faire en sorte de résister à la crise, de résister à la crise sociale qui les a secouées depuis 30 jours. J’espère qu’à partir de là, il y aura de bonnes négociations salariales. Mais ce n’est ni aux collectivités locales, ni à l’Etat de décider des salaires ou de les payer.