Le RTSA payé en juin
Les 100 euros de l’Etat ne seront pas versés avant juin
Ce que LKP a mis 44 jours à obtenir, les fameux 200 euros, l’Etat mettra, semble-t-il, lui, 64 jours pour verser sa quote-part de 100 euros. Ce n’est pas de la mauvaise volonté, mais c’est, indique-t-on au secrétariat d’Etat à l’Outre-mer comme à l’Elysée, pour des raisons techniques. De la même manière qu’il a fallu six mois au gouvernement pour monter le dispositif du revenu de solidarité active (RSA) qui s’est substitué au RMI, il faudra du temps pour monter celui du revenu de solidarité temporaire active (RSTA). « Il faut d’abord monter un circuit de collecte d’information des futurs bénéficiaires », indique-t-on rue Oudinot. Ceux-ci sont estimés à 220 000 dans les DOM, un chiffre supérieur à celui des RMIstes et autres allocataires de prestations sociales. En deuxième lieu, « il faut établir un circuit de paiement », selon la même source. Pour cela, le gouvernement a confié une mission à l’inspection générale des affaires sociales (IGAS). Cette mission a pour rôle de trouver un opérateur en charge du paiement du RSTA, un peu comme le CNASEA a pu servir d’opérateur dans certaines régions pour payer les bénéficiaires de formation professionnelle. Voilà pourquoi, techniquement, il faudra du temps. « C’est un problème de tuyauterie, confie-t-on à l’Elysée, mais l’Etat respectera ses engagements et les 100 euros seront rétroactifs. Il y aura un possible décalage d’un mois. » Le problème se posera pour le mois de mai, pas pour avril où le versement a d’ores et déjà été fait. L’ensemble des bénéficiaires ont reçu, à ce sujet, une lettre explicative signée de Brice Hortefeux, ministre du Travail, et de Martin Hirsch, haut-commissaire aux solidarités actives, par laquelle ils sont informés du versement en avril d’une prime de 200 euros versée à tous les bénéficiaires des minima sociaux dans l’ensemble du territoire national.
Ce que LKP a mis 44 jours à obtenir, les fameux 200 euros, l’Etat mettra, semble-t-il, lui, 64 jours pour verser sa quote-part de 100 euros. Ce n’est pas de la mauvaise volonté, mais c’est, indique-t-on au secrétariat d’Etat à l’Outre-mer comme à l’Elysée, pour des raisons techniques. De la même manière qu’il a fallu six mois au gouvernement pour monter le dispositif du revenu de solidarité active (RSA) qui s’est substitué au RMI, il faudra du temps pour monter celui du revenu de solidarité temporaire active (RSTA). « Il faut d’abord monter un circuit de collecte d’information des futurs bénéficiaires », indique-t-on rue Oudinot. Ceux-ci sont estimés à 220 000 dans les DOM, un chiffre supérieur à celui des RMIstes et autres allocataires de prestations sociales. En deuxième lieu, « il faut établir un circuit de paiement », selon la même source. Pour cela, le gouvernement a confié une mission à l’inspection générale des affaires sociales (IGAS). Cette mission a pour rôle de trouver un opérateur en charge du paiement du RSTA, un peu comme le CNASEA a pu servir d’opérateur dans certaines régions pour payer les bénéficiaires de formation professionnelle. Voilà pourquoi, techniquement, il faudra du temps. « C’est un problème de tuyauterie, confie-t-on à l’Elysée, mais l’Etat respectera ses engagements et les 100 euros seront rétroactifs. Il y aura un possible décalage d’un mois. » Le problème se posera pour le mois de mai, pas pour avril où le versement a d’ores et déjà été fait. L’ensemble des bénéficiaires ont reçu, à ce sujet, une lettre explicative signée de Brice Hortefeux, ministre du Travail, et de Martin Hirsch, haut-commissaire aux solidarités actives, par laquelle ils sont informés du versement en avril d’une prime de 200 euros versée à tous les bénéficiaires des minima sociaux dans l’ensemble du territoire national.