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Publié par fxg

Le Maloya et la vanille convoqués à Paris célébrer l'abolition de l'abolition de l'esclavage

Expo-maloya-Farreyrole.JPGUne grande photo de Jacqueline Fareyrolle frappant un roulèr  accueillait les visiteurs dans les salons Delgrès du ministère des Outre-mer, lundi soir. Le maloya, "fabrique de la créolité" et la vanille bourbon, "or noir de la Réunion" sont les deux thèmes de l'exposition inaugurée au ministère des Outre-mer. La ministre George Pau-Langevin a invité tout ce que la Réunion compte d'associations dans l'Hexagone pour assister au vernissage de cette exposition qu'elle a voulu installer préalablement à l'anniversaire de l'abolition de l'esclavage du 20 décembre. L'exposition restera dans les salons du ministère jusqu'au 15 février avant d'être accueillie dans diverses villes de l'Hexagone dont Nice. Serviable-GPL-Vellayen-Lutchmayah.JPGC'est Georges-Dario Lutchmayah, président du Comptoir des Outre-mer, une association réunionnaise de Nice, qui est à l'origine de cette installation au ministère. L'exposition est l'oeuvre de l'Association culturelle Expression Océan Indien et de l'Association de sauvegarde de la mémoire réunionnaise. La première est présidée par Bruno Ramsamy, par ailleurs président de l'école de musique de Saint-André. C'est celle-ci qui a créé les panneaux de l'exposition relatifs au maloya. La seconde, basée à Sainte-Suzanne et présidée par l'écrivain Bernard Batou, est à l'origine des panneaux qui racontent l'histoire de la vanille bourbon. Guidée par Georges-Dario Lutchmayah, Yoland Vellayen, vice-président de la Région en charge du patrimoine, et Mario Serviable, géographe à l'université de la Réunion, George Pau-Langevin a ainsi été initiée à ces deux piliers du patrimoine réunionnais.

Lutcmayah-GPL-Ramsamy-Batou.JPGMario Serviable, infatigable narrateur de l'histoire d'Edmond Albius, a expliqué à la ministre comment au moment même ou le jeune esclave de 12 ans découvrait les secrets de la fécondation de l'orchidée vanille, un jeune zoreille de 20 ans, découvrait la Réunion et son "vivre ensemble"... "C'était Beaudelaire...", se plaît-il à préciser. George Pau-langevin en a profité pour rebondir sur ce que la Réunion pouvait apporter à la nation, notament sur la cohabitaton harmonieuse avec l'isam, se félicitant au passage que la ville de Christian Estrosi accueille cette exposition. En conclusion, George Pau-langevin a osé comparer l'esprit du maloya à celui du fado portugais, avant de lancer : "Sans le maloya, la Réunion ne serait pas tout à fait la Réunion." Le groupe Racine lélé a clôturé la soirée en musique.

FXG, à Paris

Racine-lele.JPG

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