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Publié par fxg

L’accord franco-surinamais de coopération2004-0313-060818AA-m.jpg frontalière devant le parlement
Nicolas Sarkozy n’avait pas fait que promener sa future ex-femme en pirogue sur le Maroni lors de sa visite en Guyane en juin 2006, il avait aussi signé, à Saint-Laurent, un traité de coopération transfrontalière avec le ministre de la Justice et la Police du Suriname. Adopté par le Sénat le 19 décembre dernier, cet accord revient devant l’Assemblée, le 17 janvier, pour son entrée en vigueur définitive. « L’accord devrait permettre de renforcer l’efficacité de la lutte contre la criminalité et la délinquance transfrontalières, particulièrement développées le long du fleuve Maroni, zone à laquelle l’application de l’accord est strictement limitée », selon le rapporteur Jean-Marc Roubaud (UMP, Gard). Les forces de police (et de gendarmerie, côté français) compétentes dans l’arrondissement de Saint-Laurent-du-Maroni et dans les districts de Marowijne et Sipaliwini, sont concernées avec la mise en place de détachements et de patrouilles conjointes qui pourront ainsi agir sur le fleuve et sur une bande de deux kilomètres de largeur de part et d’autre des rives du Maroni. Des opérations conjointes en vue de lutter contre la criminalité transfrontalière pourront également être décidées à l’occasion de ces réunions : elles diffèrent des patrouilles conjointes dans la mesure où elles sont dirigées contre des personnes ou des faits particuliers, tandis que les patrouilles visent à une surveillance plus générale.
Mais tout comme l’accord de réadmission du 30 novembre 2004 n’a pas été ratifié par le Suriname, le rapporteur craint les mêmes suites pour cet accord. Jean-Marc Roubaud « souhaite que la prochaine visite du Président de la République en Guyane soit l’occasion d’insister auprès des autorités du Suriname sur l’importance de ces deux accords et d’obtenir que ce blocage soit surmonté ».
La photo est tirée du site : http://www.visoterra.com/voyage-suriname/centre-gouvernemental.html
Suriname et Surinamais en chiffres
Le pays occupe la 86ème place, sur 177, en termes d’indice de développement humain. Celui-ci est en revanche l’un des principaux bénéficiaires de l’aide européenne dans la région, grâce à l’influence toujours forte des Pays-Bas. Le pays a ainsi reçu 23 millions d’euros au titre du IXème Fonds européen de développement (FED) et plus de 19 millions d’euros au titre du Xème FED.
3 599 éloignements de ressortissants surinamais ont été effectués à partir de la Guyane en 2006 et 2 457 de janvier à juin 2007.
Les relations bilatéralesmed-Visoterra-centre-gouvernemental-4237.jpgEn 1986, une guerre civile a provoqué l’afflux en Guyane de 30 000 Surinamais. La mise en œuvre du « plan Maroni », en 1992, a permis le retour de 6 000 d’entre eux. La frontière franco-surinamaise a été réouverte dès 1991, mais les relations diplomatiques entre les deux pays sont restées limitées jusqu’en 1998. Le 25 octobre 2000, a été signée à Paramaribo une convention bilatérale d’assistance administrative mutuelle pour la prévention, la recherche, la constatation et la sanction des infractions douanières. Elle est entrée en vigueur le 1er janvier 2005.
L’accord de réadmission du 30 novembre 2004 signé à Paris entre les deux pays a été ratifiée par la France en décembre 2005. Mais les autorités surinamaises sa ratification à la non-application de cet accord pour certaines catégories de personnes (« réfugiés » de la guerre intérieure, personnes âgées, et mineurs)
. suriname-zone-conteste.jpg
Le ministère des affaires étrangères a répondu en novembre 2006 que la France était disposée à étudier avec bienveillance les cas visés, conformément à la loi du 24 juillet 2006 relative à l’immigration et à l’intégration, et qu’elle souhaitait que l’accord soit ratifié rapidement par la partie surinamaise. Aucune réponse des autorités surinamaises n’est parvenue à ce jour au ministère. Le Parti noir-marron, qui soutient la coalition au pouvoir, s’oppose en fait à cette ratification.
Le « conteste du Maroni »
Il existe un différend frontalier ancien, appelé « conteste du Maroni », entre la France et le Suriname sur le tracé de la frontière au sud-ouest de la Guyane : la France considère que la frontière se situe au niveau de la rivière Alitani, le Suriname qu’elle passe au niveau de la rivière Malani.




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S
<br /> Bonjour, la photo Les relations bilatérales présentée sur votre site, page accessible sur http://www.fxgpariscaraibe.com/article-15741682.html provient du site Visoterra.com et plus précisemment de<br /> la page http://www.visoterra.com/voyage-suriname/centre-gouvernemental.html. Or, aucun accord n'a été donné pour cette utilisation qui va à l'encontre des droits de son auteur. Merci donc de bien<br /> vouloir faire un lien vers la source de cette photo http://www.visoterra.com/voyage-suriname/centre-gouvernemental.html à côté de celle-ci le plus rapidement possible et comme reconnaissance du<br /> travail de l'auteur. Merci d'avance! Sébastien de Visoterra.com<br /> <br /> <br />
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C
Et le territoire franco-brésilien contesté ?Et l'arbre à fleurs à hélices ?Et les moustiques brésiliens qui empruntent l'espace aérien français ?
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