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Publié par fxg

Un marché aérien riche de potentiel

Avec l'accroissement de l'offre de sièges d'avion pour la desserte des Antilles de l'ordre de 15 % pour la prochaine saison, on retrouve les niveaux d'il y a deux ans. Mais il y a deux ans, le pétrole était cher, l'offre large et les prix bas... L'année suivante, les compagnies ont réduit la voilure à l'exception d'Air Caraïbes. Pour le coup, il a manqué de sièges. Cette année, Air Caraïbes renforce son offre de 16 %, Corsair de 7 % et XL Airways de 5 %.

"Les Antilles, indique Edmond Richard (ci-contre), directeur commercial d'Air Caraïbes, ont le vent en poupe, dans un climat où l'on raye chaque jour des destinations. Par ailleurs, les destinations euros comme les Antilles bénéficient de l'appréciation du dollar, ce qui favorise la compétitivité tarifaire." Pascal Gardin, directeur commercial chez Corsair observe lui aussi "une vraie dynamique sur la destination avec des niveaux de remplissage qui ont atteint les 90 % sur toute l'année". Corsair renforcera son offre grâce à l'avion qu'elle exploitait jusqu'alors sur Abidjan, destination qu'elle arrête jusqu'à l'été prochain), ce qui lui évitera de "sur-affréter". "C'est une volonté de notre part, poursuit M. Gardin, de nous renforcer sur nos destinations historiques puisque nous y sommes présents depuis plus de 25 ans."

Si le mariage annoncé l'an passé entre Corsair et Air Caraïbes est tombé à l'eau, ils continuent d'être partenaire sur un codeshare avantageux pour chacun. Faute de mariée, Air Caraïbes a annoncé lancer sa "Sunline", une compagnie low cost long courrier et qu'elle pourrait expérimenter ce nouveau concept sur les Antilles. Son premier A 330 sera en service au 1er juillet 2016.

Corsair, de son côté, avait annoncé qu'elle remplacerait ses quatre vieux 747. "Ils restent dans notre flotte sachant que le plan de renouvellement arrivera un peu après 2017 pour des questions d'opportunité d'achat d'avions à de meilleures conditions économiques, explique Pascal Gardin. TUI, notre actionnaire, est toujours présent avec nous et Corsair n'est plus à vendre." La fermeture de l'hôtel Manganaho en Guadeloupe en juin dernier est un mauvais coup, mais pas seulement pour Corsair qui avait un accord avec cet établissement : "C'est un hôtel de moins dans la gamme proposée pour l'ensemble des clients..."

FXG, à Paris

La surcharge carburant YQ

Avec un pétrole à 100 euros le baril, une compagnie comme Air Caraïbes dépensait 100 millions de dollars de kérosène. Avec un baril à 50 $, on se dit que la compagnie qui a eu un résultat net de 13 millions l'an passé devrait parvenir à un résultat de 35 millions d'euros ! Mais nous sommes en euros... La maintenance, le pétrole, le carburant, les avions et les assurances se payent en dollar, celui-ci a pris 35 % quand les recettes sont en euros. Le résultat d'air Caraïbes ne devrait pas dépasser les 20 millions d'euros cette année. On comprend que Jean-Paul Dubreuil éprouve le besoin d'investir...

Mais cela pose la question de la surcharge carburant, le fameux poste YQ de nos billets d'avion. Le gouvernement a indiqué en mai 2014 que si "elle est assimilée à tort à un prélèvement obligatoire, elle ne constitue pas une taxe, mais un élément du prix de revient du billet". Selon un professionnel de l'aérien, "YQ, c'est la rémunération des agents de voyage." Mais que ce soit chez Air Caraïbes ou Corsair, tant qu'Air France n'a pas donné le signal en baissant le premier le coût de la surcharge carburant, on ne bouge pas.

Une convention Corsair CTIG

Hilaire Brudey, président du CTIG, et Pascal Gardin, directeur commercial de Corsair, ont signé hier une convention de partenariat. Les deux parties s'engagent à agir ensemble pour favoriser toute opération de promotion de la destination Guadeloupe.

Un billet d'avion Orly-Grand-Bourg

Après les billets TGV'Air, voici les billets Navig'air. Ce nouveau concept a été annoncé mercredi 30 septembre à Top Résa par Marc Rochet, président du directoire d'Air Caraïbes. Il s'agit d'un billet d'avion permettant de partir d'Orly, d'être pris en charge à Pôle Caraïbes pour un transfert à la gare maritime de Pointe-à-Pitre et un embarquement sur l'Express des îles jusqu'à Grand-Bourg. Si l'on s'y prend à l'avance, le prolongement peut ne coûter qu'un euro !

 
 
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A
Le petit plus des compagnies aériennes qui mouillent leur chemise est d'avoir des cadres qui en cas de conflits sont assez entrainés pour pouvoir grimper sous l'oeil des caméras des barbelés de sites sensibles en période terroriste sans perdre leur pantalon.
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A
Air Caraïbes, haute en couleurs, pourrait emmener jusqu'aux stages de plongée. C'est du transversal qui met en valeur les richesses des Caraïbes.
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