Macron veut des assises d'outre-mer
Macron à la rencontre des Ultramarins d'Ile de France
"J'excuse Ary Chalus qui aurait voulu être avec nous, mais qui est très engagé." Samedi, Emmanuel Macron recevait des ultramarins d'Ile de France à son local de campagne, rue Abbé-Groult, dans le 15e. Le candidat d'En marche ! s'engage à ouvrir des assises d'outre-mer dès son élection. Elles auront trois mois pour mettre en place, dans chaque territoire, la politique d'urgence à mettre en oeuvre la première année, "dans une stratégie quinquennale". Il nommera pour cela un "délégué coordonnateur" à l'Elysée. Une part pour l'outre-mer sera prévue dans le plan d'investissement de 50 milliards qu'il propose nationalement. Il promet une politique de filières, bleue, verte, agricoles, de continuité territoriale et un assouplissement de la gouvernance institutionnelle avec plus d'habilitations, y compris pour la Réunion (suppression de l'amendement Virapoullé). Ce qu'il promet pour la France, la baisse des charges, la suppression du RSI, 12 élèves par classe au CP et au CE1, 10 000 gendarmes et policiers de plus, sera valable en outre-mer. Après une envolée sur "la chance de la France", "la force de l'influence française", "le développement et l'émancipation dans la République", le candidat s'est livré à un échange avec le public où l'on a observé la présence des principales associations ultramarines comme le CReFOM, le Collectifdom, Tjenbé red... Macron a remercié sa déléguée En marche ! des Ultramarins d'Outre-mer, la Martiniquaise Marjolaine Milome-Noiran et le responsable de son programme Outre-mer, Max Dubois.
FXG, à Paris