Un comité de suivi en Guyane
Le Préfet de Guyane doit installer le comité de suivi
"Je souhaite que le comité de suivi et de mise en oeuvre soit installé le jeudi 20 avril au plus tard." Le Premier ministre, Bernard Cazeneuve, a fait partir mercredi cette requête au préfet de Guyane. Peu avant, au conseil des ministres, Ericka Bareigts est intervenue pour évoquer ce comité de suivi et de mise en oeuvre qu'elle avait promis lors de son intervention au journal télévisé de Guyane 1ère, dimanche dernier.
Il a été ainsi décidé que "l'architecture du comité de suivi et de mise en oeuvre sera constituée sur deux niveaux, l'un national, l'autre local". A Paris, sous l'autorité de Bernard Cazeneuve, le comité national sera présidé par Jean-François Cordet et réunira l'ensemble des ministres concernés, "à haut niveau de représentation". A Cayenne, le comité local se réunira sous la présidence du préfet. Il rassemblera l'ensemble des services de l'Etat (l'ARS, les Eaux et Forêts...) les parlementaires, les exécutifs locaux (CTG, association des maires, maires des chefs-lieux d'arrondissement) et des représentants des forces économiques et sociales, dont des représentants des collectifs. A charge pour le préfet d'engager des discussions "permettant une représentation juste et pertinente" et de faire ses propositions au Premier-ministre vendredi 14 avril. Pour fonctionner le comité local pourra "être décliné en groupes de travail thématiques" correspondant aux 14 protocoles signés. Outre sa mission de mise en oeuvre, le comité aura pour mission d'examiner l'articulation entre le plan d'urgence, le Pacte d'avenir et la préparation du plan de convergence issu de la loi égalité réelle outre-mer.
Dans sa lettre au préfet Martin Jeager, Bernard Cazeneuve rappelle que l'ensemble des mesures du plan d'urgence s'élève à 1,1 milliard d'euros et qu'il souhaite que "ces dispositions connaissent sans délai une mise en oeuvre sur le territoire dans une logique de solidarité nationale".
FXG, à Paris