Des sous pour revitaliser les villes moyennes
13 villes d'outre-mer éligibles au plan national "Action coeur de ville"
Pointe-à-Pitre et Basse-Terre en Guadeloupe, Fort-de-France et Le Lamentin en Martinique, Saint-Laurent et Cayenne en Guyane, Saint-Pierre, Saint-Joseph, Le Port et Saint-André à la Réunion et Mamoudzou, Dzaoudzi et Dembeni à Mayotte font partie des 222 villes retenues qui pourront bénéficier du plan national « Action cœur de ville », a annoncé le ministre de la Cohésion des territoires, Jacques Mézard,, le 27 mars à Châtellerault (Vienne). "Les villes moyennes, a-t-il déclaré, concentrent 23% de la population française et 26% de l’emploi. Leur vitalité est indispensable car elle profite à l’ensemble de leur bassin de vie."
Les partenaires de l'Etat se sont mobilisés à hauteur de plus de 5 milliards d’euros sur 5 ans, dont 1 Md€ de la Caisse des dépôts en fonds propres, 700 M€ en prêts, 1.5 Md€ d’Action Logement et et 1,2 Md€ de l’Anah. Chaque ville peut espérer tirer de ce plan environ 10 à 12 millions auxquels pourront s'adjoindre d'autres financement publics et privés (ANRU, Région, bailleurs sociaux...)
Le plan « Action cœur de ville » répond à l'ambition d'améliorer les conditions de vie des habitants des villes moyennes et conforter leur rôle de moteur de développement du territoire. Élaboré en concertation avec l’association Villes de France, les élus locaux et les acteurs économiques des territoires, le programme vise à faciliter et à soutenir le travail des collectivités locales, à inciter les acteurs du logement, du commerce et de l’urbanisme à réinvestir les centres villes, à favoriser le maintien ou l’implantation d’activités en cœur de ville, afin d’améliorer les conditions de vie dans ces villes. Pour assurer cette revitalisation, chaque convention reposera sur 5 axes : l'attractivité de l’habitat, le développement économique et commercial équilibré, l’accessibilité, la mobilité et les connexions, l’espace public et le patrimoine et enfin l’accès aux équipements et services publics.
Le programme est mis en œuvre avec les collectivités territoriales. Le maire, en lien avec le président de l’intercommunalité, pilote la réalisation et préside le comité de projet.
FXG, à Paris