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Publié par fxg

Annick Girardin, Nicolat et Agnès Buzyn, le 27 avril au ministère de la Transition écologique et solidaire

Annick Girardin, Nicolat et Agnès Buzyn, le 27 avril au ministère de la Transition écologique et solidaire

Un plan d'urgence locale sargasse

Après la réunion du 18 avril dernier avec l'ensemble des parlementaires, les ministres des Outre-mer et de la Santé, le sujet des sargasses a été évoqué au Conseil des ministres du 27 avril dernier. Le gouvernement a ainsi décidé d'apporter "une réponse d'ampleur, structurée et de long terme à la crise des sargasses".

Dans un courrier adressé le 4 mai aux parlementaires et aux présidents de collectivités, que France-Antilles s'est procuré, les ministres Girardin et Hulot annoncent la nomination d'un haut fonctionnaire chargé de la rédaction d'un plan national de lutte contre les sargasses. Ce plan sera piloté par les ministères des Outre-mer, de la Transition écologique et solidaire, de la santé ainsi que le ministère de l'Intérieur.  Il sera décliné pour chaque territoire en un plan opérationnel dit plan d'urgence locale sargasse (PULSAR). Ce plan doit instaurer une procédure réactive en cas d'échouages,  en coordonnant l'utilisation des moyens humains et des matériels disponibles. L'État va débloquer en outre un fonds de 3 millions d'euros aux côtés des collectivités et des fonds communautaires pour financer des solutions innovantes de ramassage et des équipements de protection individuelle pour les équipes de ramassage.

Une mission d'assistance de la sécurité civile a d'ores et déjà été dépêché aux Antilles pour assister les équipes de ramassage. Le RSMA a été déployé en appui et en complément,  des personnes  condamnées à des travaux d'intérêt généraux sont mobilisées.

L'Ademe va lancer pour 1 millions d'euros  de nouveaux appels à projets, qu'il s'agisse de ramassage ou de valorisation des algues. D'autres moyens de prévention vont être déployés pour surveiller les nappes de sargasses comme les survols aériens plus fréquents à moyen terme et l'observation satellitaire via le programme européen Copernicus. Les agences régionales de santé doivent procéder à un renforcement du dispositif de mesures des émanations de gaz issus des sargasses en décomposition.

24 capteurs fixes pourront être déployés en Guadeloupe grâce au financement de la Région et de l'État. Parallèlement le haut conseil de la santé publique est saisi pour rendre un avis sur les conséquences sur la santé humaine des expositions observées.

Comme il l'a été décidé pour le chlordécone, un séminaire sera organisé à l'automne à l'occasion de la prochaine réunion de coopération régionale Antilles-Guyane. Il sera dédié à la connaissance du phénomène des sargasses,  de ses origines et des solutions existantes pour y faire face.

Enfin une réunion avec les assureurs sera organisée pour identifier les meilleures solutions de prise en charge des dommages subis par les biens et les personnes du fait de l'échouage des algues sur les côtes des territoires concernés.

FXG, à Paris

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