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Publié par fxg

Le CReFOM visée par une tribune contre les "décoloniaux"

Le CReFOM attaque les signataires d'une tribune

Refusant d'être assimilé, dans le texte d'une tribune signé par 80 intellectuels, à l'ensemble des associations taxées de "relais complaisants du décolonialisme", le conseil représentatif des Français d'Outre mer (CReFOM) a déposé, le 10 janvier, une plainte pour diffamation et injures publiques avec constitution civile auprès du doyen des juges d'instruction du tribunal de grande instance de Paris.

Cet "appel contre "l'offensive des décoloniaux", signé notamment par Alain Finkielkraut, Pierre Nora, Elisabeth Badinter, Bernard de la Villardière, Mona Ozouf, Patrick Pelloux, Patrice Franceschi ou Gaston Kelman, a été publié par le Point le 29 novembre dernier et sur le site causeur.fr. Il cite le CReFOM au même titre que de nombreuses autres associations comme une entreprise au service "d'un prétendu mouvement décolonial" qui entretient une "stratégie hégémonique" qui "pousse à la guerre civile", "légitime le communautarisme", utiliser "des méthodes relevant d'un terrorisme intellectuel communautariste", tenter "d'ostraciser" divers intellectuels, se livrerait à des "polémiques diffamatoires", perpétre "un harcèlement sur les réseaux sociaux, diffuse la calomnie", est "anti-Lumières", "encombre des [ses] vindictes les tribunaux de la République", "attaque les institutions culturelles, universitaires, scientifiques, "réactive l'idée de race", "nourrit les haines interethniques et les divisions", pratique le "ségrégationnisme [...] selon la couleur de la peau", mène "une stratégie d'entrisme dans l'université et dans la culture", "neutralise le pluralisme intellectuel", instrumentalise "les autorités et les institutions contre la République", notamment en utilisant des subventions publiques et d'être "ouvertement raciste [...] anti-blancs".

La liste  des passages attaqués est tout de même moins longue que la tribune...

Dans un premier temps la justice devra fixer le montant de la consignation que devra verser  le CeEFOM avant de dire si la plainte est recevable ou non. Pourvu que le CReFOM ait bien fait le tri dans les occurrences attaquées et qu'il précise si chacune d'elle est une injure publique ou est diffamatoire, l'une excluant l'autre selon la loi de juillet 1881 relative à la liberté de la presse.

FXG, à Paris

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