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Publié par fxg

French Bee se lance sur New York depuis Orly

French Bee reliera Orly à New York en juin 2020

Après la Réunion et la Polynésie via San-Francisco, French Bee, la sister compagny d'air Caraïbes, va desservir New York.

A compter du 18 septembre, les plateformes de vente d'Air Caraïbes et French Bee commercialiseront des vols pour New York sous les couleurs de French Bee. Trois ans après sa création, la compagnie low cost long courrier du groupe Dubreuil Aéro qui s'est positionné en 2017 sur la Réunion et en 2018 sur San Francisco et Papeete avec des avions de nouvelle génération (les A 350 900 et bientôt 1000), a décidé de s'attaquer à l'énorme marché que représente New York avec 2,2 millions de passagers. Face aux géants qui l'occupent, Air France avec Delta Airline, American Airline, United Airline, les plus modestes XL Airways et Norwegian et même Corsair qui a annoncé le 10 septembre son engagement sur cette ligne, le groupe Dubreuil Aéro entend se positionner fortement et compte sur une croissance de ce marché, peut-être de l'ordre : "Nous avons le bon outil et le modèle", a déclaré Marc Rochet, président de French Bee. French Bee proposera aussi à ses clients le bénéfice de son partenariat avec Alaska Airline, une grosse compagnie américaine qui détient 276 avions et transporte 46 millions de passagers par an. On ne parle pas encore de codeshare ni de programme de fidélisation, mais dispositif "interline e-ticket", une première étape dans ce partenariat. Le premier vol aura lieu le 10 juin, dès lors que la compagnie aura réceptionné son  quatrième A 350-900. Les horaires sont encore en négociations avec l'aéroport de Newark mais la compagnie table d'ores et déjà pour sept vols par semaine.

"Low fare" et "high value"

Question tarif, il faudra attendre le 18 septembre pour les connaître, mais Marc Rochet a indiqué :"Nous cherchons à entrer dans ce marché par le prix, car le marché actuel est un peu élevé." La différence de tarif devrait donc être du même ordre que celle qu'ils ont installé sur les lignes de la Réunion et de Tahiti. C'est ce que Muriel Assouline, directrice général de French Bee appelle le "low fare" qu'elle préfère au "low cost"...

La compagnie qui table sur un résultat net d'exploitation de près de 6,2 millions pour un chiffre d'affaires de 196 millions à la fin de l'année, entend poursuivre son développement "step by step". Elle recevra un premier A 350-1000 en 2021 et un deuxième en 2022 et ouvrir à chaque fois une nouvelle destination. "Nous avons vocation à ouvrir des lignes là nous pourrons gagner de l'argent", a conclu Jean-Paul Dubreuil, président du groupe Dubreuil Aéro qui a révélé que le coût de l'ouverture d'une ligne est de l'ordre de 5 millions d'euros.

Le groupe Dubreuil dont les activités aériennes ne représente que 33 % du chiffre d'affaire a connu une croissance de 9 % en En 2019 avec un chiffre d'affaires de 2,2 milliards d'euros.

FXG, à Paris

Pour une reprise partielle d'Aigle Azur

Jean-Paul Dubreuil et Marc Rochet, président et directeur général du groupe Dubreuil Aéro, ont confirmé jeudi à Paris avoir déposé une offre de reprise partielle des actifs de la compagnie aérienne Aigle Azur. "Ce sont leurs slots à Orly que nous visons, a indiqué Marc Rochet. Et pour cela, le groupe Dubreuil Aéro se dit prêt à reprendre les deux A 330-200, les deux lignes qui desservent Bamako et le Brésil ainsi qu'une centaine de personnels. Mais ce ne serait pas sous les couleurs d'Air Caraïbes ni de French Bee, les deux filiales du groupe, qu'ils voleraient. "Ce sera une nouvelle compagnie, a précisé Marc Rochet, même si pour la commercialisation se fera aussi avec leurs pavillons. Jean-Paul Dubreuil a indiqué que sa proposition financière était "forte" et son offre "sérieuse et construite".

"Si on n'obtient pas les slots, nous ne prendrons pas les avions car leurs loyers sont au-dessus du prix du marché", a déclaré Marc Rochet qui s'est dit bien conscient que son concurrent "Air France n'était pas favorable à ce que nous récupérions ces slots pour ouvrir de nouveaux vols vers Pointe-à-Pitre"... Le tribunal de commerce d'Evry doit se prononcer lundi prochain et dire lequel des 13 projets en concurrence aboutira.

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