/image%2F1477392%2F20170324%2Fob_fe6a9f_img-9858.JPG)
Université unie des Antilles
/image%2F1477392%2F20210331%2Fob_6519ba_manin-debout-hemicycle.jpg)
Josette Manin a interpellé Frédérique Vidal
« Personne ne souhaite que l’université des Antilles soit coupée en deux. »
Josette Manin a interpellé mardi la ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation au sujet de la crise qui secoue l’université des Antilles depuis un peu plus d’un mois et qui a trouvé son paroxysme avec la plainte pour harcèlement moral déposée par un enseignant. Pourtant, a rappelé la député martiniquaise, trois rapports ont déjà alerté le gouvernement, celui du Haut conseil d’évaluation, celui de l’inspection générale et celui du Parlement, au sujet de la problématique de l’équilibre et de l’autonomie des pôles de Guadeloupe et de Martinique. Craignant que ces alertes soient restées vaines, Josette Manin a demandé à la ministre quels engagements elle comptait prendre pour éviter une explosion et une rupture fatale.
Frédérique Vidal a répondu que la loi pour la recherche avait déjà contribué à apporter de la sérénité à l’université des Antilles. L’élection ensemble d’un président et de deux vice-présidents serait un point essentiel à cette « sérénité ». La ministre a aussi rappelé que 16 emplois avaient été mis à disposition de l’université depuis cinq ans et que de 3 millions d’euros de budgets avaient été donnés. Assurant qu’elle travaille au « renforcement de la gouvernance », la ministre a indiqué : « Personne ne souhaite que l’université des Antilles soit démembrée et coupée en deux. »
FXG