Prorogation de l'état d'urgence sanitaire en Outre-mer, suite
La prorogation de l’état d’urgence votée en commission des lois
« Pas d’état d’urgence sans mesures d’accompagnement sanitaire et économique. » Malgré cet avis adressé à la commission des lois de l’Assemblée nationale par le député LREM Olivier Serva au nom la délégation Outre-mer, l’article unique du projet de loi prorogeant l’état d’urgence sanitaire dans les Outre-mer jusqu’au 15 novembre a été adopté à la majorité contre l’avis du groupe La France Insoumise. Seul ce groupe a déposé des amendements contre ce texte qu’il a jugé « néfaste pour nos droits et libertés ». L’ensemble des orateurs présents ont souligné la nécessité de mesures d’accompagnement même si le texte n’en propose pas. La délégation Outre-mer en avait listé certaine comme la généralisation de la production d’oxygène sur chaque territoire, le transfert de lits d’urgence (il en manquerait 120 en Guadeloupe), la création d’une ligne de téléphone d’urgence pour les infirmiers, le contrôle des tests anti-covid à J + 7, la priorité donnée aux volontaires soignant originaires d’Outre-mer… Sans parler des mesures d’aide économique, notamment l’accès au fonds de garantie.
Le rapporteur du projet de loi, Jean-Pierre Pont, est un médecin qui a été le maire de Neufchâtel-Hardelot dans le Pas de Calais de à 2017. Il a successivement appartenu aux partis politiques UDF, Nouveau Centre, UDI et LREM.
L’Assemblée nationale examinera ce projet de loi en séance plénière mardi après la séance de questions au gouvernement.
FXG