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Publié par fxg

Mélenchon surveille la Guadeloupe

Mélenchon fait campagne en visio

Après le démantèlement du piquet de grève des manifestants contre l'obligation vaccinale devant le CHU de Pointe-à-Pitre dans la nuit de mardi à mercredi, et la reprise des violences dans plusieurs endroits de la Guadeloupe, le candidat de la France insoumise à la présidentielle, Jean-Luc Mélenchon, est intervenu en direct mercredi à 14 heures (heure de Paris) sur sa chaîne Youtube pendant une quinzaine de minutes. Il a d’abord dénoncé « le chaos qui s’installe, doublé d’une violence que personne ne supporte » avant d’appeler à « une désescalade » qui garantisse une bonne gestion de la crise sanitaire. Jean-Luc Mélenchon estime qu’en sus de cette crise sanitaire, le gouvernement a « provoqué » une crise démocratique et sociale par « son inaptitude à comprendre la population des Antilles (…) par son inaptitude à changer de point de vue et de regard ». Il considère encore que la mise à pied des soignants non vaccinés n’est pas rationnelle et ajoute à la désorganisation de l’hôpital public. Six cents personnes ont ainsi été écartés du circuit de soins, cent personnes ont été interpellées et soixante-dix condamnées. Revenant sur le rendez-vous manqué du ministre Lecornu avec les syndicats, M. Mélenchon a regretté « une situation bloquée et une escalade de violence » qui a abouti à « l’intervention policière pour éradiquer le piquet de grève à l’entrée du CHU de Pointe-à-Pitre », les poursuites engagées contre Elie Domota, porte-parole du LKP, avec pour conséquences la reprise des barrages et des tensions. Le leader de la France insoumise a lancé un appel aux autorités pour la fin du couvre-feu et du confinement, la renonciation à la suspension du personnel non vacciné, l’amnistie des personnes condamnées et enfin, que le gouvernement accepte de rencontrer les représentants de la population, le collectif et les syndicats. Il en appelle à l’augmentation des capacités d’accueil de l’hôpital public tant en Guadeloupe qu’en Martinique, la distribution de masques FFP2 aux soignants et aux enseignants, la disponibilité massive de tests, l’installation de purificateurs d’air dans les salles de classe et de réunion, la mise en place d’une « société de roulement » pour les matériels de soins et un plan ORSEC pour l’eau. Le candidat à la présidentielle a conclu son allocution sur un air de campagne : « Nous ne sommes qu’un seul peuple, le peuple français où que nous soyons. Il ne peut y avoir de sous citoyens, d’insulaires à qui l’on peut faire vivre ce que l’on veut sans que ça ne se sache dans l’Hexagone » avant d’ajouter : « Nous ne vous lâcherons pas. » Un peu plus de trois mille internautes ont suivi l’intervention en direct.

FXG

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