Le questionnaire aux artistes
Trois questions à Jennifer Pelage, fondatrice d’Agir ensemb pour une France de toutes les couleurs
« Notre industrie musicale a une valeur »
Vous lancez l’opération ultra musiques. De quoi s’agit-il ?
Notre association défend de la diversité culturelle dans les medias. L’opération ultra musiques veut permettre une remise à plat des conditions que rencontrent les artistes ultra-marins dans leur quotidien. Un questionnaire anonyme sera proposé à partir du 22 novembre à tous les acteurs de l’industrie musicales ultra-marines, chanteurs, musiciens, managers, producteurs, maisons de disque. Il faut arriver à faire une mise à plat pour connaître la valeur de notre industrie musicale afin de pouvoir intéresser les medias et les annonceurs. Il existe un marché souterrain, sous-jacent, insoupçonné.
D’où vous est venue cette envie ?
Ca fait quinze ans que je suis dans le milieu artistique. J’ai chanté avec Jean-Michel Rotin et quand je vois la difficulté des artistes à se faire connaître, je sais que ça vient de leur manque de moyens de communication. C’est la principale raison de notre faible présence dans les medias. Ide Bordy a rédigé un constat sur la question. Elle a travaillé longtemps dans le milieu musical métropolitain, avec Johnny entre autres. Depuis, elle s’est rapprochée du milieu antillais et elle a rencontré les mêmes difficultés. C’est cela qu’elle a analysé dans son rapport et c’est à partir de cela que nous avons élaborer le questionnaire.
Les Césaire de la musique participent à cette volonté de décloisonnement aussi ?
C’est une belle vitrine pour les artistes afro-caribéens. Mais sur quelles bases sont ils récompensés, sur quels critères sont-ils sélectionnés ? C’est bien, mais ça n’est pas encore rodé. Ca peut être complémentaire, mais Agir ensemb pour une France de toutes les couleurs veut fédérer le maximum de personnes pour mener une action de grande envergure. Ce n’est pas qu’une question économique. Dans le contexte d’une économie musicale souterraine, c’est une question politique, une question de politique culturelle.
Le questionnaire sera mis en ligne, à compter du 22 novembre sur le blog www.agir-ensemb.com
« Notre industrie musicale a une valeur »
Vous lancez l’opération ultra musiques. De quoi s’agit-il ?
Notre association défend de la diversité culturelle dans les medias. L’opération ultra musiques veut permettre une remise à plat des conditions que rencontrent les artistes ultra-marins dans leur quotidien. Un questionnaire anonyme sera proposé à partir du 22 novembre à tous les acteurs de l’industrie musicales ultra-marines, chanteurs, musiciens, managers, producteurs, maisons de disque. Il faut arriver à faire une mise à plat pour connaître la valeur de notre industrie musicale afin de pouvoir intéresser les medias et les annonceurs. Il existe un marché souterrain, sous-jacent, insoupçonné.
D’où vous est venue cette envie ?
Ca fait quinze ans que je suis dans le milieu artistique. J’ai chanté avec Jean-Michel Rotin et quand je vois la difficulté des artistes à se faire connaître, je sais que ça vient de leur manque de moyens de communication. C’est la principale raison de notre faible présence dans les medias. Ide Bordy a rédigé un constat sur la question. Elle a travaillé longtemps dans le milieu musical métropolitain, avec Johnny entre autres. Depuis, elle s’est rapprochée du milieu antillais et elle a rencontré les mêmes difficultés. C’est cela qu’elle a analysé dans son rapport et c’est à partir de cela que nous avons élaborer le questionnaire.
Les Césaire de la musique participent à cette volonté de décloisonnement aussi ?
C’est une belle vitrine pour les artistes afro-caribéens. Mais sur quelles bases sont ils récompensés, sur quels critères sont-ils sélectionnés ? C’est bien, mais ça n’est pas encore rodé. Ca peut être complémentaire, mais Agir ensemb pour une France de toutes les couleurs veut fédérer le maximum de personnes pour mener une action de grande envergure. Ce n’est pas qu’une question économique. Dans le contexte d’une économie musicale souterraine, c’est une question politique, une question de politique culturelle.
Le questionnaire sera mis en ligne, à compter du 22 novembre sur le blog www.agir-ensemb.com