Ligne d'art contemporain
Les visages nus de Claude Cauquil
A Paris, la galerie Jean-Louis Michau, prestigieusement située rue Monpensier, face au Palais royal, a été inaugurée par Claude Cauquil. L’artiste vit et travaille en Martinique depuis 1996. « C’est une histoire d’amour qui m’a conduit en Caraïbes… », confie-t-il.
Après trois ans à Porto Rico, faute de carte verte, il doit repartir et revient s’établir à Rivière Pilote. A Paris, il est venu exposer une centaine de portraits, Self portrait. Des visages qu’il a peint d’après des photographies. « C’est un travail sur l’image et une démarche artistique sur la foule. Chacun est un individu et tous participent à faire la foule. La foule est une matière où chacun est unique ! » Avec ces portraits identifiés, prénommés, aux couleurs vives, presque fauvistes ou la vaste fresque regroupant 560 visages en noir et blanc, Claude Cauquil raconte les gens. Des gens qu’il fait rayonner et qu’il cadre serrés « pour éliminer le contexte social ». Avec Claude Cauquil, les gens sont beaux.
L’exposition se déroule Galerie Jean-Louis Michau, 25, rue Monpensier, Paris.
Un programmateur martiniquais
Pour faire venir à Paris un peintre caribéen à l’inauguration d’une galerie qui prétend proposer, selon son propriétaire, Jean-Louis Michau,, « des œuvres intéressantes et une qualité constante », il fallait un connaisseur. Mickaël Caruge, originaire de Trinité, major de l’IRAV en Martinique et mention très bien de l’école d’arts et céramique de Tarbes, à peine 26 ans, vient d’être recruté par M. Michau pour lui présenter des artistes à exposer. « Jean-Louis Michau cherchait quelqu’un pour développer une ligne contemporaine. J’étais formé pour ça. » Mickaël Caruge a connu Claude Cauquil à l’école d’art, en Martinique. « Mes professeurs, Valérie John et Ernest Breleur nous ont ouvert à tous les artistes de la Caraïbe. On a fait le tour du marché, de la FIAC… Comme j’exposais déjà Claude en Martinique, j’ai continué avec ce que je connaissais bien. »


L’exposition se déroule Galerie Jean-Louis Michau, 25, rue Monpensier, Paris.

Pour faire venir à Paris un peintre caribéen à l’inauguration d’une galerie qui prétend proposer, selon son propriétaire, Jean-Louis Michau,, « des œuvres intéressantes et une qualité constante », il fallait un connaisseur. Mickaël Caruge, originaire de Trinité, major de l’IRAV en Martinique et mention très bien de l’école d’arts et céramique de Tarbes, à peine 26 ans, vient d’être recruté par M. Michau pour lui présenter des artistes à exposer. « Jean-Louis Michau cherchait quelqu’un pour développer une ligne contemporaine. J’étais formé pour ça. » Mickaël Caruge a connu Claude Cauquil à l’école d’art, en Martinique. « Mes professeurs, Valérie John et Ernest Breleur nous ont ouvert à tous les artistes de la Caraïbe. On a fait le tour du marché, de la FIAC… Comme j’exposais déjà Claude en Martinique, j’ai continué avec ce que je connaissais bien. »
