la BRED fait un pont entre Paris et les Antilles-Guyane

« Il était temps de mettre en place en place une plus grande continuité territoriale bancaire. » Eric Montagne, responsable de l’Outre-mer au siège parisien de la BRED a ouvert, à Paris, à deux pas de l’hôtel de ville, au 33 rue de Rivoli, un espace bancaire dédié aux ultra-marins. « Cet espace permet aux domiens d’accéder à l’ensemble des services du groupe BRED quelque soit leur lieu de résidence et avec le même numéro de compte. » Ouvert depuis fin août, l’espace Reso+ de la BRED a vite trouvé sa clientèle. L’agence est tenue par deux Antillaises, Viviane Lapoussin et Véronique de la Réberdière (ancienne chef d’agence à Baillif). Avec elles, Gaelle Lavenaire, stagiaire martiniquaise, en formation à Sup de Co à Montpellier.

« Nous sommes les seuls à financer des prêts immobiliers dans les DOM pour des gens qui vivent en métropole », explique Véronique de la Réberdière. « L’avantage de la BRED, c’est qu’on fonctionne en réseau et non pas en filiales. La BRED aux Antilles, en Guyane, en Bretagne ou à Paris, c’est la même banque », selon Eric Montagne.
La clientèle se répartit entre les étudiants qui débarquent à Paris et qui ont besoin de soutien : prêts bancaires, avance sur les bourses ou le montant du passeport mobilité, caution pour le logement… « On sert de passerelle pour faciliter leur installation en métropole. On a une relation de proximité et une connaissance des problèmes qui nous sont spécifiques », développe Véronique de la Réberdière. Pour les actifs, la banque parisienne s’est fait pour spécialité de financer les projets des ultra-marins de métropole dans leur pays d’origine. Il faut croire que ça marche, puisque selon Eric Montagne, chaque jour, ce sont des dizaines de comptes qui sont ouverts. L’objectif pour cette première année de fonctionnement, c’est d’atteindre 20 à 30 millions de crédits.
Contact : resoplus@bred.fr
Un projet au pays
Maurice, gardien de prison à Fleury-Mérogis, a un projet immobilier en Martinique. Il est venu, accompagné de sa fille, consulter l’espace Reso+ de la BRED dont il a entendu par le bouche à oreille dans la communauté : « J’ai un compte à la Société générale, mais comme là-bas, c’est la SGBA, pas moyen de faire financer mon projet immobilier. La Banque postale ne me suit pas non plus… Alors me voilà. Et ici, on en est déjà aux simulations. »

Maurice, gardien de prison à Fleury-Mérogis, a un projet immobilier en Martinique. Il est venu, accompagné de sa fille, consulter l’espace Reso+ de la BRED dont il a entendu par le bouche à oreille dans la communauté : « J’ai un compte à la Société générale, mais comme là-bas, c’est la SGBA, pas moyen de faire financer mon projet immobilier. La Banque postale ne me suit pas non plus… Alors me voilà. Et ici, on en est déjà aux simulations. »