Danse avec Loial
ÉPATANT « ZANDOLI PA TINI PAT »Photos : RDG
La compagnie de danse afro hip hop DIFÉ KAKO joue ZANDOLI PA TINI PAT au musée des Arts Premier du 5 au 8 mars. En Martinique, au théâtre Municipal de Fort-de-France les 3, 4, et 5 avril. En Guadeloupe, au Centre culturel Sonis des Abymes, le 8 avril, et au centre Culturel du Moule, le 10 avril (Ne cherchez pas à comprendre pourquoi ni l'Artchipel, scène nationale, ni le centre des arts de Pointe-à-Pitre ne l'ont programmé !)
La compagnie de danse afro hip hop DIFÉ KAKO joue ZANDOLI PA TINI PAT au musée des Arts Premier du 5 au 8 mars. En Martinique, au théâtre Municipal de Fort-de-France les 3, 4, et 5 avril. En Guadeloupe, au Centre culturel Sonis des Abymes, le 8 avril, et au centre Culturel du Moule, le 10 avril (Ne cherchez pas à comprendre pourquoi ni l'Artchipel, scène nationale, ni le centre des arts de Pointe-à-Pitre ne l'ont programmé !)
Nous voici dans un jardin tropical à l’image de ceux florissants, des Caraïbes, à la fois véritable art de vivre et expression artistique authentique. La conjugaison des combinaisons dansées nous guidera délicatement à travers une palette de personnages-images toujours singuliers puisés dans l’imaginaire populaire caribéen. Les différentes déclinaisons musicales et chorégraphiques vont transformer ces images exotiques et nous questionner sur des images beaucoup plus réelles comme le devoir de mémoire du labeur des esclaves dans les champs de cannes à sucre, et l’interpellation du présent dans notre rapport à la nature par un « Je pollue ! », scandé de manière bien futile. Sans se départir d’espièglerie voire d’ironie, la pièce interroge l’actualité : « Mais que va devenir la banane créole avec les ravages du chlordécone ? » D’un saut du présent au passé, qu’en dirait d’ailleurs Joséphine ? Mais laquelle ? Baker, symbole de la liberté des années folles, ou de Beauharnais, femme de Bonaparte, lequel rétablit l’esclavage ?
Régis Durand de Girard
Régis Durand de Girard