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Premier jour du procès Lion
William Lion aux assises de Créteil
Le premier jour du procès de William Lion, un Martiniquais de 39 ans, a débuté, hier, devant les jurés de la cour d’assises de Créteil.
Le 11 avril 2004, vers 5 heures du matin, les services de police de la ville de Valenton (Val de Marne) appelés pour un différend familial intervenaient dans un appartement. Dans la chambre, ils découvraient une jeune femme inconsciente, allongée sur le ventre, sur un lit, à demi dévêtue. Son corps était couvert de traces de coup, de sang et d’ecchymoses s’étendant du milieu du dos aux chevilles. Dans le même temps, dans le salon, les policiers notaient la présence d’un homme vêtu d’un jean, pieds et torse nus, en train de lessiver le sol recouvert de traces de sang sur la moitié de la superficie de la pièce. Une enfant de 2 ans était retrouvée endormie sur le canapé. La victime, Muriel Ben Chetrit devait mourir à l’hôpital des suites de ses blessures cinq heures plus tard. L’autopsie révélait un début de grossesse. Voilà les faits qui ont valu à William Lion, un Martiniquais originaire du Lamentin, d’être incarcéré depuis quatre ans à Fresnes et de comparaître devant la justice depuis hier.
Volage et jaloux
William Lion vivait depuis 1998 en concubinage à Rosny sous Bois avec Patricia Maloungila qu’il avait connue en Martinique en 1988. Bien que vivant en concubinage, William Lion avait eu trois enfants de trois femmes différentes dont Muriel Ben Chétrit qu’il avait rencontrée à Lyon en 1999. Leur enfant était né en septembre 2001, deux mois avant la fin de leur relation.
Le 9 avril 2004, Muriel et sa fille prenait le train pour Paris afin de rencontrer son ex compagnon et passer quelques jours avec eux dans un appartement de Valenton prêté par un ami de William. Le samedi, William avait bu pas de la bière et du rhum, avait eu une relation sexuelle consentie avec Muriel et il aurait été question de reprendre une vie commune. Muriel avait dit à une amie qu’elle avait William « dans la peau ». Le soir, ce serait un appel téléphonique avec une voix d’homme qui aurait déclenché les violences…
FXG (France-Antilles)
Le premier jour du procès de William Lion, un Martiniquais de 39 ans, a débuté, hier, devant les jurés de la cour d’assises de Créteil.
Le 11 avril 2004, vers 5 heures du matin, les services de police de la ville de Valenton (Val de Marne) appelés pour un différend familial intervenaient dans un appartement. Dans la chambre, ils découvraient une jeune femme inconsciente, allongée sur le ventre, sur un lit, à demi dévêtue. Son corps était couvert de traces de coup, de sang et d’ecchymoses s’étendant du milieu du dos aux chevilles. Dans le même temps, dans le salon, les policiers notaient la présence d’un homme vêtu d’un jean, pieds et torse nus, en train de lessiver le sol recouvert de traces de sang sur la moitié de la superficie de la pièce. Une enfant de 2 ans était retrouvée endormie sur le canapé. La victime, Muriel Ben Chetrit devait mourir à l’hôpital des suites de ses blessures cinq heures plus tard. L’autopsie révélait un début de grossesse. Voilà les faits qui ont valu à William Lion, un Martiniquais originaire du Lamentin, d’être incarcéré depuis quatre ans à Fresnes et de comparaître devant la justice depuis hier.
Volage et jaloux
William Lion vivait depuis 1998 en concubinage à Rosny sous Bois avec Patricia Maloungila qu’il avait connue en Martinique en 1988. Bien que vivant en concubinage, William Lion avait eu trois enfants de trois femmes différentes dont Muriel Ben Chétrit qu’il avait rencontrée à Lyon en 1999. Leur enfant était né en septembre 2001, deux mois avant la fin de leur relation.
Le 9 avril 2004, Muriel et sa fille prenait le train pour Paris afin de rencontrer son ex compagnon et passer quelques jours avec eux dans un appartement de Valenton prêté par un ami de William. Le samedi, William avait bu pas de la bière et du rhum, avait eu une relation sexuelle consentie avec Muriel et il aurait été question de reprendre une vie commune. Muriel avait dit à une amie qu’elle avait William « dans la peau ». Le soir, ce serait un appel téléphonique avec une voix d’homme qui aurait déclenché les violences…
FXG (France-Antilles)
Un Lamentinois nommé William Lion
William Lion est le 24 octobre 1968 à Fort-de-France. Aîné d’une famille mono-parentale de quatre enfants, il a un frère jumeau et deux demi-sœurs dont l’une vit au Lamentin, l’autre à Saint-Joseph. William a principalement au Lamentin. Il n’a connu son père qu’à l’âge de 15 ans, découvrant ainsi qu’il avait six autres frères et six autre sœurs. Scolarisé jusqu’en classe de 4e, il a quitté l’école à 15 ans pour faire des jobs. Il a eu un fils en 1992 qui vit en Martinique, une fille en 1993 qui vit en Guadeloupe, et une troisième fille avec Muriel Ben Chetrit. Mais c’est avec une autre femme qu’il vivait.
William Lion est le 24 octobre 1968 à Fort-de-France. Aîné d’une famille mono-parentale de quatre enfants, il a un frère jumeau et deux demi-sœurs dont l’une vit au Lamentin, l’autre à Saint-Joseph. William a principalement au Lamentin. Il n’a connu son père qu’à l’âge de 15 ans, découvrant ainsi qu’il avait six autres frères et six autre sœurs. Scolarisé jusqu’en classe de 4e, il a quitté l’école à 15 ans pour faire des jobs. Il a eu un fils en 1992 qui vit en Martinique, une fille en 1993 qui vit en Guadeloupe, et une troisième fille avec Muriel Ben Chetrit. Mais c’est avec une autre femme qu’il vivait.