Guyane sauvage
Week end en Guyane
Après un tour de rigueur à Kourou, au centre spatial, et une visite de la fameuse salle Jupiter (qui fait immanquablement penser à l’album de Tintin, Objectif lune), aller passer la nuit aux marais de Kaw s’impose. C’est à une à 2 heures de route de Cayenne, au sud-est de Roura, à travers la forêt primaire. Les marais s’étendent sur des milliers d’hectares entre un très large cirque de petites montagnes culminant à 300 mètres. La promenade se fait en pirogue, au couchant. La lente remontée du chenal offre de croiser les oiseaux (jacanas, hérons cokoï, troglodytes à miroir, canards…), les caïmans ou les cabiayes (les plus gros rongeurs du monde) qui se montrent à cette heure.
Une ferme à zébus à droite puis, dans les pâturages, un troupeau. Plus loin, des pirogues… Des pêcheurs posent leurs filets le long des rives. Le soleil inonde d’or les eaux dormantes de Kaw quant apparaît un carbet flottant.
Les marais de Kaw
Trois niveaux, restaurant à fleur d’eau, chambrée avec une trentaine de hamacs au second et terrasse au dernier. Tout en bois rouge. Une opération cofinancée par l’Europe. Ici, pas de rejets, pas de déchet. Tout repart à Cayenne, y compris le contenu des fosses d’aisance. Pas d’électricité non plus. On dîne aux lampes à pétrole. La nuit noire laisse découvrir une voie lactée qu’aucune pollution lumineuse ne vient voiler.
Les Cabiayes se rassemblent en familles sur la rive et s’apprêtent à passer la nuit. Les caïmans s’attaquent aux poissons-chats, poissons-chiens, piranhas… Mais surtout, pas de moustique ! L’eau des marais est empreinte d’acide humique issu de la décomposition végétale et cette acidité nuit aux moustiques. C’est la nuit amazonienne idéale. Au petit matin, tandis que le soleil se lève sur les marais de Kaw encore brumeux, on entend au loin les singes hurleurs… Quand on vous dit que personne ne vous croira !
Photos FXG et Alain Bossu/Travel inside
La tête dans les étoiles et les pieds dans le marigot
Depuis trois ans, le comité du tourisme de la Guyane applique sa stratégie marketing pour le développement.
Ici, pas de tourisme de masse, mais du tourisme durable. Le CTG consacre à sa communication 1 million d’euro par an. Sa campagne décline une série d’images de la Guyane avec une seule question : Où ? Et un slogan : « Personne ne vous croira ».
Nous sommes en Amazonie française ! L’objectif affiché est d’améliorer l'image de la destination et augmenter les flux afin d'atteindre les 150 000 touristes à l'horizon 2010. L’ouverture de la ligne Paris Cayenne à la concurrence à la mi-décembre permet désormais d’envisager la réalisation d’un tel objectif.
Reste que la Guyane est en sous-développement touristique et dispose de très peu d’infrastructures d’accueil. Un mal pour un bien, qui permet aux acteurs du développement écotouristique d’adapter leur offre de service à la nature sauvage et de pouvoir concilier tourisme durable et développement économique.
Comment s’y rendre ?
Air France et Air Caraïbes assurent des vols quotidiens entre les Antilles et Cayenne. Entre Paris et Cayenne, Air France propose un vol tous les jours, Air Caraïbes les lundi mercredi et vendredi.
Où loger ?
A Cayenne, on privilégiera l’Amazonia, un peu vieillot mais de charme et en centre-ville. On y rencontre la société Cayennaise.
La promenade en pirogue et la nuit au carbet sont une excursion proposée par JAL Voyage.
Ils ont essayé
Alain Bossu, photojournaliste pour la revue suisse Travel inside (www.travelinside.ch) et le responsable fret d'Air Caraïbes, Domingo.
De gauche à droite : Maïkeul Keul, en fait le journaliste de France-Soir, la journaliste de la revue chic Edgar, Marc Rochet, Jean-Paul dubreuil, un journaliste, François Hersen, l'épouse du fils et le fils de Jean-Paul Dubreuil.
Jean-Emmanuel, photojournaliste pour la revue professionnelle haut de gamme Classe et relax. Il vient de sortir un poisson-chat...
Promenade de détente pour la journaliste de L'Entreprise qui a consacré un portrait au président d'Air Caraïbes.
Au fond à gauche, la copie conforme d'Alain Chabat, André Berthon de RFO. Au centre, regardant l'objectif, Richard Garnier, journaliste à RCI Guadeloupe. Et devant à droite, Francette Rosamont du mensuel Interentreprise.

Après un tour de rigueur à Kourou, au centre spatial, et une visite de la fameuse salle Jupiter (qui fait immanquablement penser à l’album de Tintin, Objectif lune), aller passer la nuit aux marais de Kaw s’impose. C’est à une à 2 heures de route de Cayenne, au sud-est de Roura, à travers la forêt primaire. Les marais s’étendent sur des milliers d’hectares entre un très large cirque de petites montagnes culminant à 300 mètres. La promenade se fait en pirogue, au couchant. La lente remontée du chenal offre de croiser les oiseaux (jacanas, hérons cokoï, troglodytes à miroir, canards…), les caïmans ou les cabiayes (les plus gros rongeurs du monde) qui se montrent à cette heure.

Les marais de Kaw
Trois niveaux, restaurant à fleur d’eau, chambrée avec une trentaine de hamacs au second et terrasse au dernier. Tout en bois rouge. Une opération cofinancée par l’Europe. Ici, pas de rejets, pas de déchet. Tout repart à Cayenne, y compris le contenu des fosses d’aisance. Pas d’électricité non plus. On dîne aux lampes à pétrole. La nuit noire laisse découvrir une voie lactée qu’aucune pollution lumineuse ne vient voiler.

Photos FXG et Alain Bossu/Travel inside
La tête dans les étoiles et les pieds dans le marigot

Depuis trois ans, le comité du tourisme de la Guyane applique sa stratégie marketing pour le développement.




Air France et Air Caraïbes assurent des vols quotidiens entre les Antilles et Cayenne. Entre Paris et Cayenne, Air France propose un vol tous les jours, Air Caraïbes les lundi mercredi et vendredi.
Où loger ?

A Cayenne, on privilégiera l’Amazonia, un peu vieillot mais de charme et en centre-ville. On y rencontre la société Cayennaise.
La promenade en pirogue et la nuit au carbet sont une excursion proposée par JAL Voyage.
Ils ont essayé




