Yannick Noah, ITW sur le coin du téléphone
Yannick Noah entame sa tournée internationale par la Guyane et les Antilles. Avec son dernier album Charago, il interprètera aussi ses deux précédents albums (Pokara et Yannick Noah) avec ses neuf musiciens.
Cette tournée vous emmènera jusqu’où ?
L’Europe, la France, la Belgique, le Canada, l’Afrique. Un an de tournée !
Pourquoi commencer par les Antilles ?
Les Antilles, avant ou après… On va jouer 5 à 6 fous par semaines ! C’est l’occasion d’y aller. Thierry Bocou-Pastel, notre batteur est Guadeloupéen. On a joué à Pointe-à-Pitre, il y a longtemps. C’était intime. Depuis on a fait notre route.
Qui sont vos musiciens ?
Ils sont neuf. Des Français, franco-sénégalais, franco-camerounais… On est dans la même aventure. Notre son, c’était le retour aux sources dans le premier album, d’où me vient ma foi dans Pokara et là, c’est plus personnel et certains morceaux sont plus engagés.
Vous aimez participé au débat politique actuel ?
Comme tout citoyen qui peut y mettre les pieds.
Les Antilles, vous connaissez ?
J’y ai joué au tennis, j’y suis venu en vacances chez des amis à la Pointe des Châteaux. Quand on a joué là-bas, c’était quand on chantait en anglais. C’était sur un parking où les concerts se donnaient devant 500 personnes, à la fin des années 1990. L’endroit n’existe plus.
Vous avez de l’appréhension au début de cette tournée ?
Je n’appréhende pas. Je suis transporté et content de venir jouer. On a une histoire, une expérience à partager. Je suis excité.