SALON DE L'AGRICULTURE
L’outre-mer au hall 7

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Chirac au salon de l’agriculture
Pour sa probable dernière visite du salon international de l’agriculture en tant que chef de l’Etat, Jacques Chirac a passé plus de 4 heures à la porte de Versailles, samedi matin. Cette fois, le président n’est pas passé par le hall 7 où se trouvent les régions de France dont l’outre-mer. Le service du protocole su salon est allé chercher un représentant de chaque région pour le présenter au président. Pour l’outre-mer, c’est le planteur Martiniquais du Gros-Morne (banane et fleurs tropicales), Christian Jean-Philippe qui a été retenu. Il a offert au président une sélection de sa production.
A propos de la campagne de promotion de la banane antillaise
Trois questions
Véronique Julienne, directrice marketing de l’Union des groupements des bananiers (Photo : Régis Durand de Girad)
« Vendre mieux nos bananes »
Peut-on mesurer aujourd’hui les effets de la campagne publicitaire lancée en octobre 2005 ?
L’objectif de cette campagne était de créer de la notoriété pour la banane antillaise. En octobre 2005, moins de 70 % des consommateurs connaissaient nos bananes, aujourd’hui ils sont 75 %. Le programme va durer un an et demi. Nous disposons grâce à l’Etat, l’Europe et aux planteurs de 3 millions d’euros par an. Actuellement, il y a deux vagues annuelles en octobre et en avril (télé et affichage). A partir du mois de mai, nous rentrons dans la presse magazine pour raconter l’histoire des planteurs, parler de leur savoir-faire et de leur engagement envers la terre et les hommes. A la notoriété, nous voulons ajouter une image de qualité. Par la suite, nous espérons lancer un deuxième programme.
Aron, Monfils, Anelka et Flessel vous ont-ils aidé à vendre plus de bananes ?
Nous avons toujours vendu toutes nos bananes, mais il s’agit de les vendre mieux pour améliorer le revenu des planteurs et pour valoriser leur production dans un nouveau contexte très concurrentiel. Nous résistons bien à l’arrivée des nouvelles bananes d’Amérique du Sud et s’il y avait un objectif à cette campagne, c’était bien celui-là !
A-t-on une idée de nos parts de marché ?
On commencera à se faire une idée de nos parts de marché d’ici quelques mois. Nous avons mis en place un panel et récolté les premières données en décembre dernier. Nous aurons des résultats en juillet prochain.