Aimé Césaire dans la trame des villes
Les rues Aimé-Césaire
Quand le poète martiniquais a rendu l’âme, le maire de Paris, Bertrand Delanoë, invité à s’exprimer devant la Sorbonne, avait indiqué : « « Nous allons rechercher un lieu d’identité fort à Paris pour installer Aimé Césaire dans la trame de la capitale de la République… » Depuis, il y a eu un collège à son nom dans le 18e arrondissement, et une bibliothèque, dans le 14e. Quant à une rue Aimé-Césaire, Jean-Claude Cadenet, le délégué général de l’Outre-mer à la mairie de Paris nous a confirmé la semaine dernière que cette annonce, qui remonte à avril 2008, est toujours d’actualité, ainsi qu’il avait été annoncé au Conseil des associations noires (CRAN) : « Nous cherchons depuis quelques mois la rue ad hoc. » Plusieurs communes lui ont déjà dédié des rues à Givors (69), Evreux (27), Bezons (95), Saint-Ouen (93), Grenoble (38), Vitry/Seine (94), Baizieux (59), Mitry-Mory (77), Auch (33), Vert-Saint-Denis (77), Concarneau (29), Héricourt (70), Millau (12) ou Dakar (Sénégal) Aubervilliers (93) lui a dédié un square, Nanterre (92), un boulevard et Clamart (92) et Limoges (87), une place. Le poète aura peut-être aussi sa station de métro sur le prolongement de la ligne 12 au nord de Paris. « La future station, dite Pont-de-Stains, proche du square Aimé-Césaire, ferait parfaitement l'affaire », selon Jacques Salvator, maire d’Aubervilliers.
FXG (agence de presse GHM)