Borloo fait ses voeux
Borloo rêve de parlementarisme
« Nous soutenons le gouvernement et le président de la République résolument… » Et même si la phrase précise qu’il s’agit d’un soutien à la taxe sur les transactions financières, Jean-Louis Borloo ne fait plus illusion quant à sa stratégie d’alliance avec l’UMP. D’ailleurs, à l’occasion de ses vœux à la presse, hier, si Rama Yade était présente, on a cherché en vain Yves Jégo… Borloo a tenu quand même à s’expliquer sur son positionnement : « Indépendance politique, indépendance financière dans un cadre de coalition claire. Je ne crois pas que ce soit autour de la présidentielle que les radicaux, les centristes vont constituer une force politique, c’est autour des législatives… » Le président du Parti radical a évoqué sa stratégie parlementaire : « C’est une majorité de coalition qui soutiendra le gouvernement. » Un précepte qui va à l’encontre de ce qui régit la 5e République, c’est là toute la complexité du personnage de Borloo quand bien même a-t-il de la popularité.
FXG (agence de presse GHM)
Le vœu de Borloo pour les Chibanis
A l’issue de sa séance de vœux à la presse, le président du Parti radical a demandé à François Fillon de lui « faire un cadeau », en permettant aux 37 143 Chibanis, essentiellement regroupés dans les Bouches du Rhône, de pouvoir rentrer chez eux, en Algérie, tout en pouvant continuer à bénéficier de leur allocation de retraite, ce qui n’est actuellement pa s possible. « Ils sont venus soutenir notre industrie sans profiter des politiques de regroupements familiaux. » Parlant d’eux comme de « grands anciens à qui l’on doit le respect », il a demandé au Premier ministre, par voie de presse interposée, de publier trois décrets. Deux concernent leur niveau de ressource, le troisième concernant le risque maladie. « il faut leur permettre de revenir à la Timone en cas de besoin… »