CReFOM contre la race et pour l'egalite reelle
Le CReFOM chez Bartolone
Le président de l’Assemblée Nationale, Claude Bartolone a reçu une délégation du Conseil représentatif des Français d’Outre-mer, jeudi après-midi. Après avoir été reçu par François Hollande en mars, le lobbying ultramarin a porté deux messages au 4e personnage de l’Etat. Le premier, c’est le combat que le CReFOM entend conduire pour supprimer le mot « race » de la Constitution. Cette mesure figurait dans les promesses de campagne du chef de l’Etat. Le president de l’Assemblée nationale a d’emblée expliqué au CReFOM que pour parvenir à une telle réforme, il faut une majorité des deux tiers. Or, l’UMP ne souhaite aucune modification de la Constitution. « Nous pouvons seuls, nous au CReFOM, a expliqué son président Patrick Karam, faire aboutir ce projet. Et si nous y parvenons, le président de l’Assemblée sera avec nous. » Patrick Karam, fidèle de Nicolas Sarkozy et conseiller régional UMP d’Ile de France, pense parvenir à convaincre ses camarades politiques. « Nous avons déjà prévu de signer avec le conseil général de la Réunion et sa présidente UDI, Nassimah Dindar, poursuit Patrick Karam, une convention par laquelle la collectivité s’engage à voter une telle resolution. » Il promet d’autres conventions avec la ville de Paris et d’autres collectivités locales. « Nous savons bien qu’enlever le mot « race » ne supprimera pas le racisme ni les racistes, mais ca ôtera à ces derniers de s’appuyer sur un fondement constitutionnel. »
Le président de l’Assemblée nationale a aussi été instruit de la volonté du CReFOM de parvenir d’ici 20 ou 30 ans à l’égalité réelle, c’est-à-dire, « les mêmes taux de chômage, les mêmes taux de pauvreté, etc... ». Le CReFOM a confié à l’ancien pràsident de la Fedom, Guy Dupont, le soin de plancher sur un plan avec des indicateurs de mesure précis. Claude Bartolone a salué ce projet et confirmé, lui aussi, sa présence au dîner du CReFOM le 21 novembre prochain.
FXG, à Paris