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Publié par fxg

15 000 personnes pour l’Outre-mer à La RochelleTous-scene.jpg

L’apothéose de la soirée, le 15 juillet sur la grande scène des Francofolies de la Rochelle, c’était Tiken Jah Fakoly après Ben l’oncle soul, Asa et Danakil. Le public ne s’y est pas trompé avec beaucoup de couleurs à dominante vert rouge et jaune. Alors quand à 19 heures, Marijosée Alie est venue présenter les artistes des outre-mer français, le public s’est montré volontaire. Depuis lundi à la Rochelle, les neuf artistes (Krysstal de Poirier/Sainte-Anne, en Guadeloupe, Factor Will de Chateauboeuf/Fort-de-France, en Martinique, Prince Koloni, le Bushinengué natif de Sikinsami/Gransanti, sur le fleuve Maroni, entre Guyane et Surinam, Dode, le rocker de Saint-Pierre et Miquelon, Sagato Tuiseka de Futuna, Zaïnouni, la première femme mahoraise sélectionnée, Vaïténa, la professeur d’anglais de Piraé en Polynésie française, Henri Gorohouna, de Koné, en Nouvelle-Calédonie, et Carlo de Sacco, du Tampon à la Réunion, se préparent à ce grand moment : la scène de Saint-Jean d’Acre au festival des Francofolies devant 15 000 personnes. Derrière la scène, le jour J, vendredi, ils avaient leur loge en backstage, à côté de celles des stars de la soirée. L’équipe de Tiken Jah Fakoly a été très sympa avec les lauréats de 9 semaines et un jour. Dave Gwadaman Kinner, son clavier est venu transmettre un message privé à Krysstal. De son vrai nom, Remy Jean-Luc, le musicien est un Guadeloupéen du Gosier… Mais Tiken lui même est venu encourager les artistes ultramarins. Pendant ce temps, une habilleuse repassait le treillis de la star… Quand il a été l’heure, c’est allé très vite. Sur la scène le chef d’orchestre et pianiste Dominique Fillon et le groupe (on a reconnu Bago, le Martiniquais, aux percussions, et Yann Négrit, le Guadeloupéen à la guitare). Krysstal est venue chanter Feyaj a lanmou (un mix de ka et de zouk pour trouver le remède traditionnel au mal d’amour). Vêtu traditionnellement et paré de kauris, Sagato Tuiseka a chanté Kauviki, Prince Koloni a chanté Real Bushinengué (« Je chante le neg maron, qui ne veut pas courir une deuxième fois à cause de la déforestation… »). Zaïnouni a ensuite enflammé la foule avec ses déhanchements à folle cadence. « Kivivié » (qui vivra verra) est son titre. Henri Gorohouné chante la réconciliation du Kanak avec sa culture, sa nature, c’est « Retour aux sources ». Puis vient Dode de Saint-Pierre et Miquelon. Le rocker blond surprend avec son rock pêchu. « Revenu » raconte son retour à Saint-Pierre, son retour sur terre. Avec "Te Oe Moemoea", Vaïtena chante en tahitien l’hypocrisie. Laurent Voulzy adore et fera pleurer la polynésienne plus tard dans la soirée en lui disant combien il a été touché… Factor Will, le reggae dance hall man chante, danse et scande "Natacha Shatta". Quand une femme trop belle et capricieuse redevient une belle femme plus naturelle… Et avant que tout le monde ne se rassemble sur scène pour un final en beauté, Carlo de Sacco balance Papiyon ?, un maloya poétique tiré du recueil de poésie qu’il édite en ce moment.DOM-TOM-Folies-groupe.jpg

En sortie de scène, Laurent Voulzy, le patron de France Ô et Outre-mer 1ère, Claude Esclatine mais aussi son prédécesseur et actuel patron de France 3, François Guilbeau les attendaient pour leur offir un pot au nom de France télévisions. Le chanteur Dick Annegarn y était. Il faut dire que depuis quelque mois pour sa tournée Folk Talk, il a pris deux choristes guadeloupéennes, Fabie Médina et Céline Languedoc. C’est ça aussi les Francofolies !

FXG (agence de presse GHM)

 


Réactions en sortie de scène

Krysstal de la Guadeloupe

« Je me suis amusée… Franchement, ce n’était que du bonheur. Le public était fantastique. Les gens ont été très réceptifs. Ca ne fait pas peur 15 000 personnes, même si c’est intimidant, c’est vrai. Mais dès qu’on rentre dans le truc, après on oublie. C’est à refaire ! J’ai envie de faire l’Eurovision. »

 

Sagato Tuiseka de Wallis et Futuna

« Je me sens bizarre… C’est la première fois que je monte sur une grande scène comme ça. Ca, c’est pour les professionnels et moi, je suis venu de très loin… Je suis content. J’en rêvais depuis longtemps et là, c’est fait. Maintenant, je vais continuer à jouer ma musique parce que c’est la musique qui m’a fait venir. »

 

Prince Koloni de la Guyane

« Les gens, le public et les musiciens ont été formidables. Les gens ont repris le refrain avec moi et ça fait plaisir. Quand je leur demandais, ils sautaient ! J’aime bien ça. Big up et positive ! Après ça, je vais au Canada où j’ai trois dates de concert, puis c’est la Guyane, à Cayenne, Kourou et Saint-Laurent, puis ce sera Paramaribo au Surinam, puis je retourne en France pour terminer la promo de mon album »

 

Zaïnouni de Mayotte

«  J’ai fait trembler la terre ! J’étais transportée par le public et c’est jouissif. La femme mahoraise doit prendre conscience de ce qui se passe par rapport aux hommes qui sont chez nous. Ils sont machos et il faut stopper ça. La femme mahoraise peut tout faire : la musique, le travail… Vous avez vu, c’est une femme mahoraise qui a réveillé le public. Ce qui m’a fait mal, c’est que j’ai vu les autres filles qui étaient là avec leurs parents, leur famille et quand je pense que nos parents n’osent même pas venir assister à un concert alors qu’on ne veut que rendre les gens heureux… Je n’ai même pas eu le soutien de mes parents et ce sont des gens que je ne connais même pas qui m’ont soutenue, applaudie. Ca m’a vraiment touché. J’ai pu rendre ces gens là heureux et c’est le plus important. »

 

Henri Gorohouna de la Nouvelle-Calédonie

« J’ai bien senti le public. Chaque fois que j’ai voulu jouer avec eux, ils étaient là. C’est ce qui m’a donné un peu de force. J’ai été fier de représenter mon pays et je sais que la Calédonie était derrière moi. »

 

Dode de Saint-Pierre et Miquelon

« C’est plutôt impressionnant. J’étais pas mal stressé avant de monter et j’ai eu l’impression que les gens étaient un peu moins réceptif à ma musique, mais en fin de compte, non. Je ne me suis pas trop rendu compte que les gens bougeaient dans le public. Maintenant, je rêve d’en faire d’autres, plein d’autres ! Tous les soirs ! »

 

Vaïtenaï de la Polynésie française

« Je suis très contente. C’était impressionnant de voir tous ces visages… C’est vrai que ma chanson ne se prête pas forcément à ce public, mais c’était cool. Maintenant, je rêve de continuer, de faire ça tous les soirs. »

 

Factor Will de la Martinique

« Franchement, c ‘était super. Rien à dire du public. Je voulais faire un deuxième titre, mais ce n’était qu’un titre de prévu…. C’était une soirée agréable parce qu’on voit que le public est fait de gens qui sont venus s’amuser. On a essayé de donner le maximum avec 4 minutes pour s’exprimer. Il fallait donc en profiter. J’ai essayé d’occuper l’espace, de retourner en arrière, de rester devant, j’ai géré. Maintenant que j’ai fait ça, j’aimerai bien voir la vidéo pour voir comment c’était, et avoir plus d’amis aussi pour partager les sons. »

 

Carlo de Sacco

« C’était excellent ! Très gros concert, beaucoup de monde, beaucoup de vibrations, un grand moment. Ca fait peur au début, mais quand on y est, on y est. Et ce n’est que du bonheur. J’ai bien senti le public, à fond ! Ils ont parlé, ils ont chanté et c’est excellent ! On rêve de recommencer avec des scènes comme ça tout le temps ! »


Laurent Voulzy, parrain des Dom Tom folies depuis 7 éditions

« Je suis parrain à vie »

Voulzy.jpgComment avez-vous trouver le cru de cette année ?

 

Le cru est très bon. C’est vrai que c’est un peu comme des vagues. Elles sont toutes très belles, mais i y en a des plus fortes, des plus hautes. C’est une très belle série avec des préférés que j’ai mais dont je tairai le nom !

Ca fait 7 ans que ça dure ; êtes-vous toujours convaincu du bien fondé dette opération ?

 

Mais oui ! Il y a encore tous ceux qu’on a pas encore vus, ceux qui ne se sont pas présentés pour des raisons qui leur appartienne… Peut-être qu’un jour on les verra. Je pense que dans tous ces départements et territoires, il y a encore des gens à découvrir. Ce que trouve joli, c’est l’expérience musicale et humaine. Eux qui viennent se présenter sur une grande scène sont très médiatisés d’un seul coup et ça représente une expérience et une émotion formidables. Quand on fait de la chanson, on a envie d’être universel. Ce sont des gens qui viennent d’endroit où il n’y a pas de telles scènes. Le public de la rochelle est formidable parce que ce sont des gens extrêmement ouverts. Segato Tuiseka est venu de Wallis et Futuna et il a peut-être du chanter devant 400 personnes…

Là, il a chanté devant une population équivalente à tout son archipel…

 

Mais là, c’est Woodstock ! En plus ils sont filmés et ça passe à la télé en métropole mais aussi dans tous les territoires. Et d’un seul coup, tout le monde découvre tout le monde. Formidable ! Humainement, c’est magnifique. Ces territoires d’outre-mer du Pacifique, de l’Atlantique et de l’Océan indien ont un point commun, la France. Ils sont arrosés de culture française et ils ont leur propre culture, quelques fois métissées, mais qui leur est propre. Quand on les voit discuter ensemble, ils partagent la même passion, la musique, la chanson et la même expérience au même moment. C’est très joli. Et puis, c’est une chance pour nous, pour moi, à la Rochelle, de les découvrir. Le public vient assister à deux ou trois concerts, mais il y a celui-là aussi. C’est une chance pour eux !

Vous serez encore leur parrain l’année prochaine ?

 

J’ai fait un contrat qui stipule que je suis parrain à vie.

Propos recueillis par FXG (agence de presse GHM)

 


Krysstal

 

Krysstal-1.jpgElle a quitté la Guadeloupe pour lot bo en 1997, elle avait 12 ou 13 ans. Quelques années plus tard, quand elle est revenu au pays, elle a choisi Poirier à Sainte-Anne. Elle avait traîné le milieu du hip hop et France et était revenue à l’occasion d’un concert avec  François Ladrezo à l’Artchipel. Voilà comment ça a démarré cette histoire d’album sorti en juin, « Marcher avec toi », réalisé par Charlie Chovino. Krysstal est auteur compositeur et interprète ; elle ne revendique pas de maître en musique et se dit « ouverte et éclectique ». Son style est « un voyage dans la Caraïbes qui va du kompa au zouk, en passant par le reggae, le traditionnel et le ka ». Elle a bien conscience que la sélection de Neuf semaines et un jour est passée un peu inaperçue en Guadeloupe, mais, dit-elle, « Ce qui compte, c’est la Rochelle ! Je ne prends que le meilleur. » Elle est heureuse d’être dans ces coulisses. Tiken Jah Fakoly est venu lui dire de bonnes choses peu avant de montrer sur scène. « On a de la chance d’être là, dit Krysstal, on a des univers variés et ce mélange est une belle aventure humaine. » Elle a un truc à défendre et à faire connaître, le ka. Alors elle chante Feyaj a lanmou. Quel té péyi sera le bon remed razyié pour les maux d’amour ? « On a de bonnes choses en Guadeloupe, il faut les utiliser sinon, c’est notre culture qui va mourir. »

 

Factor Will

Factor-Will.jpg« Natacha est une belle femme qui fait dépenser beaucoup de sous à son copain et à la fin du scénario, la belle femme s’arrache tous ses bijoux et redevient naturelle… » Factor Will raconte des histoires quand il chante du ragga dance hall. A la Rochelle, il avait choisi Natacha Shatta. « Je m’inspire toujours de la réalité. » A 30 ans, cet enfant de Châteauboeuf revendique un style universel. « Je suis toujours prêt à travailler toutes les tendances même si last je viens du ragga. » A 7 ou 8 ans, il a commencé la musique « pour rigoler » avec ses last copains de la cité. C’était déjà du ragga. Depuis, il ne cesse de jouer. « On a fait beaucoup de featuring avec des jeunes et, au fil du temps, ils sont montés sur mes albums avant de faire les leurs. On s’appelle Lékol. » Il sort justement un single en octobre et fait savoir qu’il sera en Guadeloupe, Martinique et Guyane dans la foulée des Francofolies. Il a découvert la grande scène de la Rochelle , une opportunité à saisir, mais il était auparavant à Montréal où il a connu aussi de grands frissons. Il compte d’ailleurs y repartir en tournée, « et en France aussi ».

 

Zaïnouni

Zainouni.jpgSon prénom signifie la lumière en arabe et cette lumière chante la tradition mahoraise. Elle deux albums à son actif ; le dernier est sorti il y a un mois et d’intitule « Bac plus moins ». « Je chante la paix, l’éducation, l’amour, le quotidien. Première femme mahoraise à avoir été sélectionnée pour les Francofolies, elle assure qu’une femme peut faire mieux que les hommes ! Voilà pourquoi sa référence à elle n’est pas de mettre le feu dans le public, mais d’être un tremblement de terre !

 

Carlos de Sacco

Carlo-de-Sacco.jpgIl est venu avec sa manager, la nièce de la chanteuse Jacqueline Farreyrol. Carlo de Sacco a eu droit de clôturer la séquence Dom Tom folies à la Rochelle. Un signe de l’estime que lui ont porté le jury et l’orchestre de Dominique Fillon. Il chante le maloya, en français et en créole. Pour La Rochelle, il a choisi une chanson gaie, Papiyon ? Elle est extraite de ses textes poétiques : « Je parle de tout ce qui m’intéresse, surtout des détails négatifs. La joie, c’est la contemplation. C’est différent de la souffrance du quotidien, l’ennui, le temps qui passe. J’ai envie de toucher des émotions pour les transmettre sur scène à travers mes textes. » Alors évidemment, une scène comme celle-là avec ses 15 000 spectateurs, c’est un grand bonheur. Il regrette simplement de ne pouvoir chanter qu’un seul morceau. Mais il trouve que le concept des DOM TOM Folies est bon car il offre « un condensé de cultures ». Carlo a commencé cette aventure musicale à Montpellier alors qu’il était étudiant en STAPPS. « Il y avait des scènes ouvertes tous les mercredis soir à Candolles au centre-ville. Peu à peu, les Réunionnais de Montpellier sont venus m’écouter et on a commencé à jouer ensemble… » Ils ont fait des premières parties de Davy Sicart, de Sa nou Sa va, ont joué à Berlin… Puis il y a eu le retour au pays et Carlo a remonté le groupe, persévéré. Des musiciens ont changé, mais ça valait le coup, car cette ténacité l’a conduit à la Rochelle !

 

Prince Koloni

Koloni-2.jpgA 33 ans, Prince Koloni vit à Cap Breton dans le sud-ouest français, car « il y a beaucoup de Guyanais et de Surinamais en Europe ». Avant cela, Prince Koloni a connu une véritable Odyssée. Né sur le fleuve Maroni, sur l’île de Sikinsami, il a toujours été à cheval sur la Guyane et le Surinam, la France et la Hollande. Le Bushinengué a concouru à 9 semaines et un Jour à l’insu de son plein gré ! « Quelqu’un m’a dit de venir en Guadeloupe chanter deux chansons. » Voilà comment, il a atterri à la Rochelle. Mais juste avant ça, il donnait une série de concerts aux Pays-Bas, à Paramaribo, à Lille et Angoulême. Il vient de sortir un album, « Jah is the way », il y a un mois. Prince Koloni chante de l’Aléké, mais il fait aussi du Biguipocou du Surinam, de la Kawina. Il joue aussi acoustique et ne dédaigne pas le reggae. Sur la grande scène, il a chanté Real Bushinengué. « Je chante la nature, l’amour, la politique, l’éducation, les enfants… » Sa chanson est contre la déforestation. « On ne peut pas courir une 2e fois ! On a déjà couru une fois contre l’eclavage. Il est temps d’être gentils avec tout le monde ! » La Rochelle, il le prend comme un « truc bon pour l’expérience et la carrière ». « Ils sont venus de loin et moi aussi ! C’est les Francofolies qui nous ont réunis ! »

 

Henri Gorohouna

Henri-Gorohoune.jpgHenri est un Poindah de Koné. Il n’a pas encore sorti d’album mais il compte bien sur les Francofolies pour lui donner un coup de pousse ! A 22 ans, il chante Retour aux sources. Henri ne parle pas la langue de sa tribu, le païti. « Ma mère est Vanuataise et mon père kanak. Pour se comprendre, ils parlaient français… » Le jeune chanteur est à la recherche de ses racines, sa culture, sa kanakité. Il a commencé la musique à l’école du dimanche, une structure biblique. Et quand il a commencé à écrire des textes, vers l’âge de 15 ans, il a écrit des textes religieux, puis sur l’amour. « C’est plus facile d’écrire sur l’amour, mais ça ne suffit pas car l            a musique doit aussi avoir un côté combatif. » Des producteurs calédoniens s’intéressent à lui mais il aimerait bien en rencontrer à la Rochelle. « Je suis prêt à me déplacer, lance-t-il en guise défi. A Koné, il joue habituellement avec les musiciens de sa tribu. Il s’intéresse beaucoup au suivi des accords de Matignon. « Qu’importe ce qu’il y aura au bout du référendum, il y aura du changement pour la reconnaissance  des Kanak et de tout le monde ! »

 

Vaïteani

Vaitena.jpg« Je compose folk, acoustique, épuré, c’est un style assez difficile à définir… » Vaïtéani est professeur d’anglais depuis deux ans. Elle enseigne au collège à Piré. Voilà pourquoi, en général, elle chante en anglais. Mais pour les Francofolies, elle a choisi un texte en tahitien. « J’ai demandé à ma grand-mère de l’aide pour écrire en tahitien...» Elle aime écrire et chanter sur les choses de la vie, le relationnel des gens, la jalousie, la transition que vivent les femmes polynésiennes, l’avortement, l’hypocrisie… Elle compose à la guitare et à la voix, puis son compagnon, Luc apporte les arrangements, « en respectant ses couleurs et son univers déjà bien tranché ». C’est lui qui l’a proposée pour le concours de Neuf semaines et un Jour. Et même s’il doit rester en coulisse pour ce concert rochelaisd, il ne rgrette rien, au contraire ! Vaïtena est honorée de partager la scène avec Tiken Jah Fakoly, Danakil ou Ben l’oncle soul. Et cette expérience musicale avec dom tom folies est « géniale ». Vaïtéani était très excitée, mais aussi pleine d’appréhension avant de monter sur scène. « J’ai peu d’expérience du live… » Mais pur Luc, c’est un tremplin génial pour les musiques d’outre-mer qui ont beaucoup de mal à arriver jusqu’en Europe ! » Une chose est sûre, Laurent Voulzy leur a dit tout le bien qu’il pensait de la prestation de Vaïtena. Ca a été sans doute son meilleur moment à la Rochelle.

 

 

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H
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