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Publié par fxg

ITW Fred Deshaies

fred-et-julie--dans-le-mouv--photo-A-Jocksan.jpg" Une musique de résistance "

Le succès est toujours au rendez-vous ?

Fred Deshaies : « Heureux d’être là. Les gens connaissent nos chansons, chantaient les paroles. On était en bonne compagnie. La musique de Soft que le public apprécie est partie des musiques  traditionnelles pour aller quelque part. Nous ne savons pas encore où. Mais, ce sont des arrangements  modernes sur une musique traditionnelle, le point de départ. Et sur les paroles, c’est la description de la société guadeloupéenne, avec un peu de piment. On montre comment on trouve la cadence de notre pays sans être moralisateur, on partage les points de vue. »

Comment vois-tu l’évolution de la musique antillaise de demain ?

Elle est très différente selon qu’elle est conçue à Paris, ou qu’elle est fabriquée chez nous. Je remarque que le zouk parisien est quasiment à 90 % en français, il est terriblement « kompacifié » et il a pris une certaine direction. Fred-et-Joel-photo-A-Jocksan.jpgTandis qu’il y a d’autre tendance, comme Victor O ou E.SY Kennenga, plus reggae, plus jamaïquain et tu as une musique qui est une musique de résistance. Moi, je vois trois grands courants. Un courant de résistant qui est évolutif avec plein de gens comme KKoustic, Erik Pédurand  Soft ou Dominique Coco, un courant qui tend vers la musique haïtienne, terriblement… Terriblement ! Et un autre courant Jamaïquain et en dernier, des gens très à part. 

Dominique Coco dit qu’il fait du Kako music et toi ?

Je suis mal placé pour définir notre musique. Nous, ce n’est pas Kako.  Kako a de la musique urbaine en dedans et nous ne faisons pas de la musique urbaine.  La musique urbaine, ce n’est pas ce que je cherche.

Propos recueillis par Alfred Jocksan

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