Foire de Paris Martinique
Yvette Galot, vice-présidente de la Région et du CMT
" Le patrimoine peut être un moteur touristique"
Pour votre première sortie publique à Paris, vous avez choisie la Foire de Paris, pourquoi ?
Les professionnels présents croient que nous pouvons encore vendre et développer notre destination, donc il faut leur signifier que nous les accompagnons et puis il faut aussi voir en direct, toucher du doigt ce qui se fait actuellement pour voir ce qu’on peut améliorer pour être plus performant à l’avenir.
Vous semblez sensible à une approche patrimoniale du tourisme, qu’en pensez-vous ?
Je suis aussi présidente de la commission culture et patrimoine à la Région et c’est là toute la question du produit : quelle est l’attractivité du territoire et qu’ avons à proposer qui nous distingue des autres destination ? C’est nous. Notre patrimoine matériel et immatériel peut donner envie aux visiteurs. Il faut susciter de l’imaginaire. Il y a des plages et du soleil tout autour de nous, le tourisme est un marché concurrentiel et nous devons nous positionner de manière commerciale. Il faut arriver à considérer que le patrimoine peut être un moteur touristique. Nous devons passer de la promotion touristique au marketing touristique. C’est pourquoi dans la feuille de route du président Létchimy pour le CMT, les professionnels doivent être des participants actifs au même titre que les politiques. Le politique impulse mais doit s’appuyer sur l’expertise des professionnels et les besoins du marché.
Qu’attendez-vous des professionnels qui sont à Paris ?
Il faut qu’on retrouve une unité de la Martinique, qu’il y ait un véritable pôle Martinique quand on arrive à la Foire de Paris ou à un événement parisien ou international, que nous puissions être identifiés. Nous allons nous atteler à faire rêver de nouveau les gens pour qu’ils aient envie de venir chez nous. Je me suis approché aussi de la délégation outre-mer de la ville de Paris pour voir quel partenariat on pourrait avoir sur les grands événements culturels de Paris, comme nos carnavals par exemple. On devrait vendre le nôtre qui draine en février 100 000 personnes, au moment du carnaval de Paris en juillet.
Propos recueillis par FXG (agence de presse GHM)