Joyandet, Dupuy et Fontenoy
Joyandet, ministre de l’Outre-mer !
Et de trois. Alain Joyandet ministre de l’Outre-mer ! Dans sa « Mare aux Canards » de mercredi dernier, le Canard enchaîné écrit à propos de l’ex secrétaire à la Coopération, fonction qu’il a quitté en raison de la polémique sur son vol à 116 500 euros, qu’il va faire comme « son prédécesseur Yves Jégo » : rejoindre l’écurie de Jean-François Copé et quitter celle de Nicolas Sarkozy. Selon le journal satirique, « l’ex-ministre de l’Outre-mer s’estime « humilié » par le chef de l’Etat ». Les médias métropolitains ne s’intéressent que très occasionnellement à l’outre-mer. Ce n’est pas la première fois qu’Alain Joyandet vole la place de l’ultramarine Marie-Luce Penchard. Il y a quelques semaines deux universitaires publiant une tribune dans le quotidien Le Monde faisaient la même erreur. La Dépêche du midi se plantait elle aussi le 29 mars dernier en titrant : « Le ministre de l'Outre-mer va en jet privé à une conférence pour 100 000 euros ».
L’ex-préfet de l’Isère postulait pour le Pacifique
L’ex-préfet de l’Isère, ancien préfet de Saint-Pierre-et-Miquelon, ancien sous-préfet de Pointe-à-Pitre, Albert Dupuy, viré par Nicolas Sarkozy pour ne pas avoir mis au pas les jeunes du quartier de la Villeneuveà Grenoble, postulait pour un poste de haut-commissaire dans le Pacifique. En Nouvelle-Calédonie, Yves Dassonville arrive en fin de mission. En Polynésie Adolphe Colrat n’est plus en odeur de sainteté. Des postes sont à prendre… Mais Albert Dupuy ne passera pas de la montagne au lagon.
Maud Fontenoy l’Ultramarine (sans rire)
La navigatrice originaire de Meaux (la ville de Jean-François Copé) continue son travail de séduction en direction du ministère de l’Outre-mer. Après Brigitte Girardin, François Baroin qui lui avait ouvert le salon Delgrès du ministère pour son tour du monde à l’envers (contesté), Christian Estrosi et Yves Jégo, voilà que Maud Fontenoy doit rencontrer jeudi prochain, Marie-Luce Penchard pour l’entretenir de son projet de sensibilisation des jeunes d’outre-mer au développement et à l’environnement durable. « Il s’agit d’un projet qu’elle avait développé avec Yves Jégo quand il était secrétaire d’Etat à l’Outre-mer et que la ministre souhaite poursuivre », confie une source rue Oudinot. Source qui tient à préciser que le principal soutien de Maud Fontenoy vient du ministère du développement durable de Jean-Louis Borloo. En période d’allongement du temps de travail avant la retraite et de restriction budgétaire (RGPP), on s’attendrait à ce que ce soit un privé du type Bolloré, Lagardère ou Bouygues qui la finance !
DM et FXG (Agence de presse GHM)