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Publié par fxg

Mémoires de l’esclavage : les cases de caraïbéditions

Du 27 octobre au 31 décembre 2011, au musée de la BD d’Angoulème.

memoires-de-l-esclavage-affiche.jpgUne exposition sur la bande dessinée d’outre-mer à travers le catalogue d’un éditeur emblématique dans le domaine : Caraïbéditions. Une introduction à l’histoire encore méconnue de la bande dessinée ultramarine à travers des planches originales ou tirages des bandes dessinées publiées par Caraïbéditions, dont des extraits des deux premiers tomes de Bulambemba, Mémoire de l’esclavage, bande dessinée parrainée par l’Unesco et portant sur l’histoire de l’esclavage, mais également des illustrations spécialement réalisées par l’auteur Serge Diantantu à cette occasion. Serge Diantantu est un auteur de bande dessinée très connu sur le continent africain. Il est passionné d’histoire et a décidé de réaliser cette série sur l’histoire de l’esclavage afin que cet épisode de l’Histoire afro-caribéenne ne tombe pas dans l’oubli.

MEMOIRE-DE-L-ESCLAVAGE.jpgCette exposition comporte aussi une sélection de planches de bande dessinée issue du catalogue de Caraïbéditions soulignant l’importance et la permanence de ce thème dans la culture ultramarine. Signalons L’Histoire du chevalier de Saint Georges de Roland Montpierre et les adaptations en bande dessinée des contes antillais de Ti Jake. Et encore, Les îles du vent, le premier « manga antillais » dont l’histoire se situe en Guadeloupe à la fin des années 2000 et l’un des tout premiers mangas avec des héros d’origine afro-caribéenne, par Elodie Koeger, d’après une histoire inédite d’Hector Poullet, grand défenseur de la langue créole et qui a aussi adapté Astérix, Le grand Fossé en créole (Gran kannal-la). Notons enfin la présentation de pages des classiques de la bande dessinée (Astérix, Titeuf, Tintin) adaptés en créole antillais et réunionnais par Caraïbéditions. L’occasion d’une introduction à la langue créole.

SERGE.jpgCette exposition à caractère pédagogique s’adresse à tous les publics. Elle se complète de divers objets utilisés dans la traite négrière et sur les plantations antillaises que l’auteur a fait fabriquer à l’identique.

Serge Diantantu (photo), habitué des conférences sur le thème de l’esclavage, interviendra cet automne auprès de classes de primaire et de secondaire (sur rendez-vous) sur les lieux de l’exposition.

Des séances de dédicaces de l’auteur seront programmées à la Cité.

Dans le cadre de 2011 année des Outre-mer, en association avec Caraïbéditions, avec le soutien de l’Unesco - La Route de l’esclave, du Commissariat à l’Outre-mer et de la Délégation interministérielle pour l’égalité des chances des Français d’Outre-mer.

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T
<br /> <br /> Claudy Siar a un deuxième papa africain et il comprend mieux que quiconque les nouvelles passerelles entre l'Afrique et la Caraïbe française (enfin ce qui reste). En tant que Caribéen de France<br /> j'aimerais qu'on me parle de l'Afrique et des africains qui n'ont pas été esclaves. La colonisation post révolutionnaire pose des problèmes plus douloureux que ceux des Dom. Les illustrations<br /> sont très soignées. Cela prendra du temps de refaire le passé pour le transposer dans l'avenir.<br /> <br /> <br /> <br />
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