Saint-Malo Route du rhum
La Guadeloupe se vend-elle bien à Saint-Malo ?
Fière. La Région Guadeloupe est fière de sa présence à Saint-Malo. « J’étais très satisfait jeudi soir, alors que j’allais dîner, raconte Victorin Lurel, de voir sur la porte du restaurant une publicité faite pour un bal zouk, d’entendre de la musique antillaise et de découvrir des sets de table aux couleurs de la Guadeloupe. Et on me dit que c’est presque généralisé. » Si 1 million de spectateurs devaient être au départ, dimanche dans la baie de Saint-Malo, la Guadeloupe ne peut toutefois espérer en accueillir autant même si Josette Borel, présidente du CTIG estime qu’à terme, 500 000 visiteurs pour une arrivée du Rhum, c’est du domaine du possible.
« Il faut que la Guadeloupe se dise : c’est notre affaire… », assure le président Lurel. Tellement la nôtre, d’affaire, que c’est une compatriote et néanmoins ministre de l’Outre-mer, Marie-Luce Penchard qui lancera le départ de la course depuis le pont du navire de guerre le Pont-Aven dimanche à 13 h 02. « Tout ça contribue à donner une image dynamique du pays, salue Victorin Lurel, à montrer que l’appropriation se fait du plus haut des éminences ministérielles au plus petit dans l’échelle sociale (…) pour un événement d’envergure. »
"J'ai mis quatre ans à écouler mon stock de Trois-Rivières"
Et c’est vrai qu’aujourd’hui, on peut mesurer les effets de la Route du rhum de 2006. « Pendant deux ans, jusqu’en 2008, nous avons vu les retombées en termes de fréquentation hôtelière ou de l’aéroport », assure Victorin Lurel. Aujourd’hui, le CTIG n’est pas encore en mesure de dire si les hôtels sont pleins pour l’arrivée mais, remarque Josette Borel, sa présidente, « il y a une vraie envie d’aller en Guadeloupe et beaucoup de gens me disent qu’ils ont déjà leur billet et qu’ils seront en Guadeloupe à l’arrivée ». Mais les retombées économiques sont d’abord celles de ceux qui sont venus à Saint-Malo. « Il y en a bien pour regretter de ne pas vendre suffisamment (comme les rhumiers, NDLR), mais tous me disent que ça marche ! » Entre 2006 et 2010, les exposants s’accordent à dire qu’il y a eu une « montée en puissance » et des gains de part de marché. Au stand d’Air Caraïbes, Marie-Claire Roux n’est pas si tranchée : « Les gens viennent se renseigner mais ce n’est pas vraiment de l’achat comme sur certains salons ou le Grand Pavois. » Au Glenncar, un bar de l’en-ville décoré aux armes du rhum martiniquais Trois-rivières, le patron se marre encore en évoquant le passage d’un bataillon de rhumiers Guadeloupéens en début de semaine venus demander si leur commercial était bien passé… « Faudrait vous réveiller, la Route du rhum, c’est maintenant ! » Il y a quatre ans, le Glenncar avait acheté cinq cartons de rhum. Cette année, il n’en a commandé que deux. « J’ai mis quatre ans à écouler mon stock de Trois-Rivières ! » Evidemment si ça a avait été du rhum de Guadeloupe…
FXG (Agence de presse GHM)
Echos de ponton
Marie-Luce Penchard et Rama Yade sur les pontons
Les deux ministres seront à Saint-Malo samedi. Elles visiteront l’ensemble des navires de la course avant de procéder au baptême du Cigale de Christine Monlouis. Erik lequime est rassuré que la société Mumm s’était dite prête à fournir le flacon.
Le bouc de Jimmy Dreux
Pendant sa traversée sur son 40 pieds, Jimmy prendra le temps de se raser, a-t-il confié lors d’un repas avec le président Lurel, mais il se laissera pousser le bouc.
L’assurance de Willy Bissainte
« J’ai fait toute la traversée de Pointe-à-Pitre à Lorient sans assurance », a raconté Willy Bissainte. Son bateau lui a coûté 250 000 euros et il a mis 7 mois à parvenir à l’assurer !
Montebello aux abonnés absents
Montebello était sur toutes les affiches de la grande soirée zouk avec Francky Vincent et l’orchestre d’Eddy La Viny. Vendredi après-midi, apprenant la défection de l’enseigne de Petit-Bourg, la mairie de Saint-Malo a demandé aux 7 rhumiers guadeloupéens présents d’assurer la fourniture de rhum.
André-Jean
Ne voyant pas à la soirée Région Guadeloupe à Saint-Malo, l’auteur des indiscrétions André-Jean Vidal, Marcel Renouf et Jacques Bangou se sont expimés d’une seule voix pour dire : « Andé-jean Vidal n’est plus ce qu’il était… » tandis que la malice dans leurs yeux semblait exprimer un ardent désir de se retrouver dans une nouvelle indiscrétion intitulée : « Marcel et Jacques »…
La leçon de Luc Coquelin à Christine Monlouis et à Jimmy Dreux
« Si la marée descend, le courant te pousse sur la ligne de départ. Alors faudra faire gaffe, y a du jus même si le coefficient de marée n’est qu’à 46. Ca pousse fort en bas et si c’est nord ouest, on sera sous le vent, sinon au sera au vent, il y a aura du monde et ça va pousser. Les 40 pieds vont bourrer sur la ligne. »