Salon du livre 2014
An drive au salon du livre de Paris
« J’ai failli ne pas être là, ma femme… », confie Tony Delsham, assis derrière une table du stand de la Région Martinique au salon du livre de Paris. « J’ai deux stands ! », finit-il par avouer. L’autre est à l’espace loué par le ministère des Outre-mer. « La Region Martinique met toutes ses forces et ses compétences pour aider ceux qui ont des choses a dire ! », bouillonne Tony Delsham. Son prochain ouvrage « Le noir des Antilles » ne sera prêt qu’à la fin de l’année... Il promet un best seller ! A côté de lui, une jeune femme présente les deux tomes de la saga de « Rose de Wegastrie » (éditions Paraduria). Ca se passe vers 1400 en Andalousie. Elle s’appelle Nadia Chonville, moitié Martiniquaise, moitié Guadeloupéenne de 25 ans. Elle est sur une niche ! De l’autre côté, Raphaël Nicole vend son ouvrage pédagogique sur l’histoire de la Martinique (éditions de la Frise). Encore après, Marie-Ange Beaugendre-Pigeon propose son « Destin détourné » (Edilivre), son histoire. Jean-Marc Desrosiers (K éditions et Le teneur), le poète Serge Restog et Jean-Charles Pamphile (« Condamnée à vivre », Madinina éditions) complètent avec Emmanuel Nossin (« Le vol du mansfeny », Exbrayat), l’aréopage d’auteurs martiniquais sur le pont ce vendredi. A cheval lui aussi sur les deux stands, Jean-Benoît Desnel et sa collection Idem. Il republie sous forme de classique « Le procès de Marie-Galante » de Victor Schoelcher préfacé par Bernard Leclaire,
et une version augmentée de « Lumine Sophie dite Surprise », de Suzanne Dracius ainsi que sa « Déictique féminitude insulaire ». Et comme l’invité d’honneur de ce salon est Shanghaï, Idem a demandé à Charles-Henri Fargues, Marie-George Thébia, Hector Poullet, Cécile Fleur et Alex Nicol d’écrire chacun une nouvelle coquine. C’est
« Shanghaï canaille ». Au stand des Outre-mer, on retrouve Caraïbéditions qui accueille Serge Diantantu (le numéro 5 de « L’histoire de l’esclavage » est attendu pour mai), Stéphane Bouzon, le père des deux métros flemmards, Trip and Trash, Thomas Plan, le dessinateur de « Lavi moun », et Rabeha Fagour, auteur d’un « Abécédaire du jardin des Antilles ». L’éditeur Nestor a emmené ses poètes de Guadeloupe, Benoît Benjamin (« Le cri d’un enfant ») et Jocelyn Coëzy (« Pawol Gwada »).
La ministre de la Réussite éducative, George Pau-Langevin, est passée par là. Dans ses bras, « Les enseignants et la politisation de la Guyane, 1946-1970 », d’Edenz Maurice aux éditions Ibis rouge.
FXG, à Paris
IMAGES
Benoit Benjamin, le cri d'un enfant, editions Nestor
Jocelyn Coezy, Du rhum pour l'arroser, et Pawol Gwada, chez Nestor.Rabeha Fagour Dairi, Abecedaires du jardin des Antilles, Caraibeditions
Raphael Nicole, Histoire des Antilles francaises, editions de la Frise
Serge Restog
Regine jasor (deuxieme a gauche), des editions Jasor
Stephane Bouzon, Trip & Trash, Caraibeditions
Marie-Ange Beaugendre-Pigeon, Destin detourne, Edilivre