Salon du mariage et du PACS
La Martinique s’essaie à être une destination mariage
On trouve des alliances, des robes de mariée, du conseil en image, des dragées, des traiteurs, des châteaux, des calèches, du champagne et des pièces montées, des DJ et des agents de voyage… On trouve au salon du mariage qui se tient jusqu’à dimanche à Paris (Porte de Champerret) tout ce qu’il faut pour se marier. Pourquoi donc ne pas y trouver un site idéal pour convoler, comme la Martinique ! Sous l’aile de Françoise Valère d’Intersalon, organisateur du salon du mariage en Martinique, un traiteur, Gilles Bucher et son chef, Yves Arcade, un photographe représentant le groupement des photographes martiniquais, Yves-Michel Parclay et deux créatrices de robes, Joëlle Villageois (Victoria) et Corailyne sont venues vendre la Martinique comme une destination mariage. La déco du stand a été assurée par Mickaëlle Chenard de Bleu azur et le groupe Karibéa est venu promouvoir ses lieux de réception. « On voit beaucoup d’Antillais de Paris, témoigne Françoise Valère. Ils veulent se marier au pays… Et si les Français veulent bien s’habituer à ce que la destination Martinique devienne une destination mariage… » La Région les a aidés à boucler le budget de ce déplacement. En tout 15 000 euros. « On se fait héberger par la famille et on prend le métro ! », s’amuse Mme Valère. Victoria est venue montrer son travail de couture qui associe la fibre de bakoua et la soie. « Le public trouve ça original et on m’a dit que j’avais du toupet d’associer le bakoua et la soie ! » Elle est venue présenter trois modèles : chute de boutons de rose, en hommage à la roseraie de Buret, une robe associant en tressage la fibre de bakoua, la dentelle de Calais et la soie et son bustier vedette, tété doubout. Elle compte bien décrocher des commandes.
Corailyne est venue proposer des modèles en broderie du plus pur style créole. Un couple domino s’arrête du stand, explicitement appelé « se marier en Martinique », Carole, l’hôtesse d’Inrtersalon les accroche. Mayoute est guadeloupéen, Isabelle est provençale. « que diriez-vous de vous marier en Martinique ? » Isabelle répond qu’ils vont se marier en province. « On aurait voulu pouvoir faire les deux », reprend Mayoute, mais, on n’ a pas trop le choix… » Sé madam la ka poté pantalon !
Destination Pacifique
On trouve des alliances, des robes de mariée, du conseil en image, des dragées, des traiteurs, des châteaux, des calèches, du champagne et des pièces montées, des DJ et des agents de voyage… On trouve au salon du mariage et du PACS qui se tient jusqu’à dimanche à Paris (Porte de Champerret) tout ce qu’il faut pour se marier. Pourquoi donc ne pas y trouver un site idéal pour convoler, comme la Nouvelle-Calédonie ou la Polynésie ! Béatrice Aufret, directrice de production chez Etoiles Voyage propose aux futurs mariés d’oser le grand voyage. Elle a en rayon plusieurs packaging mariage à proposer : quatre en Nouvelle-Calédonie, dix en Polynésie. « En Polynésie, on peut désormais se marier à la mairie et à l’église très facilement alors qu’avant, il fallait rester trois mois sur place ! », se réjouit-elle sans parler du PACS, désormais possible en Nouvelle-Calédonie. Mme Aufret voit là des perspectives intéressantes pour 2010. 3il y a des demandes et de l’intérêt pour la Nouvelle-Calédonie tandis que la Polynésie évoque toujours la romance et des rêves de pilotis ! ». Premier prix pour un mariage en Nouvelle-Calédonie : 2 400 euros pour 12 jours avec au programme Nouméa, un autotour et l’île des Pins. Pour la Polynésie, c’est 2585 euros avec Tahiti, Morea et Bora Bora, 12 jours et 9 nuits à l’Intercontinental. Attention, ce sont des prix à multiplier par deux… Si on y va pour se marier ! Et ça marche ? « Assez », concède Béatrice Aufret avec un sourire satisfait. C’est la troisième année que ce tour operateur vient au salon parisien du mariage.
FXG, agence de presse GHM
La Possession, le 09/02/2003