Sarkozy épingle en rouge son ami Karam
Nicolas Sarkozy décore Patrick Karam
L’ancien president de la République, Nicolas Sarkozy, a remis, mercredi soir à la mairie du 1er arrondissement de Paris, les insignes de chevalier de la légion d’Honneur àPatrick Karam. Dans le parterre, nombreux, on a pu voir Jean-Marc Mormeck, le producteur Jimmy Blanche, l’ancien ministre de l’Outre-mer Olivier Stirn, Luc Laventure, les deux présidents des collectivités territoriales de la Réunion, Didier Robert et Nassimah Dindar, le president de la FEDOM, des politiques comme Valérie Pecresse ou Roger Karoutchi (Yves Jego et Victorin Lurel se sont faits excuser, retenus par l’examen de la motion de censure de l’UMP à l’Assemblee nationale), les cadres des comités de soutien de la diversité et de nombreux acteurs du monde associatif antillais.
L’ex-president a comparé « ce fils de Libanais né à Pointe-à-Pitre à ce fils de Hongrois né à Paris »… Après avoir choisi une citation de Claude Lévi-Strauss, « l’identité n’est pas une pathologie », il a déclaré : « Notre richesse, c’est notre identité nationale… » Ça, c’était en écho à la dernière campagne présidentielle. Puis il a parlé de l’homme Karam qui a été « entrepreneur, imprimeur, éditeur, enseignant, formateur, élu… Et toujours en colère… »
En réponse, Patrick Karam a rappelé le chemin parcouru avec [son] « ami » depuis 2005 et la création de la délégation interministérielle à l’égalité des chances des Français d’Outre-mer : « Il y a une marque de fabrique qui était de placer mes petits pieds dans ses grands pas… Ma fille Perle m’a dit : dis-lui que tu l’aimes et dis-lui merci pour tout ce qu’il a fait pour toi… » Puis, Patrick Karam a dit sa manière de penser à l’ancien hôte de l’Elysée : « Vous avez décidé de mettre en œuvre après les événements aux Antilles, une politique ambitieuse, inédite pour l’Outre-mer qui aurait pu changer la donne. Je voudrais vous en remercier… Il vous a simplement manqué après les états généraux de l’outre-mer un ministre pour mettre en œuvre cette révolution… » Des applaudissements, des rires fusent. Puis, distinctement, le public a entendu la voix de Nicolas Sarkozy, sourire aux lèvres : « C’est du Karam. »
FXG, à la mairie du 1er arrondissement de Paris (ci-dessous)
En images
Valérie Pécresse, Jean-Francois Legaret, Nicolas Sarkozy, Patrick Karam, Samia Badat-Karam et les parents du chevalier venus expres de la Guadeloupe.
Jean-Pierre Philibert, Roger Karoutchi et le chanteur polynésien Théo Sulpice
Nassimah Dindar et Jean-Marc Mormeck
Patrick Karam entouré de ses vieux amis du réseau associatif antillais
« Ce fils de Libanais né à Pointe-à-Pitre et ce fils de Hongrois né à Paris »
Philibert et Lombriere, la FEDOM et EURODOM
Samia Badat presente son beau-pere à l'ancien president
Daniel Dalin du Collectifdom au milieu des fervents supporters de Nicolas Sarkozy
Didier Robert et l'un de ses vice-présidents à la Région Réunion
Le pere de Patrick, son ami Daniel Dalin, M. Abdelrazzac et Edwin Laupen
Googha Vad Prakach, Said Doudja, Sonia Rabotoson, Nassimah Dindar et et Jean-Claude Judith de Salin
L'ancien ministre de l'Outre-mer, Olivier Stirn, et Dahmane MebroukiJimmy Blanche et Jean-Marc Traventhal
PK et FXG
Edwin Laupen et le chef de cuisine responsable du buffet antillais offert à l'assistance, Franck Ducelier
Les époux Karam-Badat et Luc Laventure, fondateur de France OJean-Marc Mormeck et Patrick Karam
Sarkozy au milieu des cadres des comités de soutien de la diversité
Bain de foule
« L’identité n’est pas une pathologie... »
Eric Bassi, journaliste de l'AFP, et FXG, journaliste du JIR, de France-Antilles et de France-Guyane, entourent l'ancien délégué interministériel.