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Publié par fxg

La-guadeloupeene-2.jpg" Je reçois donc je donne "

Tanya Saint-Val est sortie de scène vidée mais ravie. Avec une seule idée en tête, repasser le concert dans sa tête. Le lancement de sa tournée est fait. Maintenant place aux petits réglages.

Ce soir l’essai a été transformé…

J’ai été emportée par la musique, par la joie d’accomplir ce rêve. Il y a eu mes 15 ans au Zénith et mes 25 ans au Casino de Paris ! Je pense qu’il y aura d’autres belles dates à venir. Je remercie le public, les musiciens et toutes les personnes qui m’ont permis de réaliser ce rêve. On avait des contraintes horaires, il fallait finir un petit peu plus vite. Je constate que quelques personnes ont été frustrées de na pas entendre « Mi Chalé » et « Zouk à gogo », des chansons que nous étions obligés de sauter. Nous allons revoir le répertoire pour faire trois heures et pas plus.

Tanya-s-envole-photo-A-Jocksan.jpgVotre choix était de donner du rêve aux gens…

On est là pour donner du bonheur aux gens. Il est difficile aujourd’hui de vivre, d’aller travailler, surtout dans la grisaille de Paris. Je ne sais pas comment vous faites… Le monde artistique doit être simplement vu comme une manière de s’évader, une manière de se laisser aller, d’écouter de la musique, d’écouter de nouvelles choses, de se laisser emporter. Quand on est à cette place, c’est pour apporter un peu de lumière, un peu de souffle. Moi-même, je reçois. Je reçois donc je donne.

Tanya-30.jpgDeux tambours sont restés durant tout le concert  bien positionné sur la scène. Pourquoi ?

C’est une identité, un message, une appartenance. Mes identités, le tambour, la peau du tambour. Tambour a été l’un de mes premiers titres sur mon premier album. Lorsque j’ai réalisé cet album, il y avait Joël Nankin  mon voisin, au moment de l’épopée des grosses bagarres en Guadeloupe. Puis, j’ai appris à apprécier le tambour avec Dédé Saint-Prix. Le tambour reste pour moi un langage harmonieux. C’est avec ce langage-là que les esclaves parlaient, communiquaient, faisaient savoir leurs positions. C’est un hasard. mais finalement, il est toujours sur scène.  Comme le titre ensemble 1802. On ne peut pas, même en tant que musicienne, ne faire que danser les gens. Il y a aussi des messages importants, des choses qui ont de vraies valeurs.

Propos recueillis par Alfred Jocksan

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