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Publié par fxg

Bénédicte Di Geronimo, la nouvelle présidente du CMT, a participé à la table ronde sur le plan reconquête et transformation du tourisme

Bénédicte Di Geronimo, la nouvelle présidente du CMT, a participé à la table ronde sur le plan reconquête et transformation du tourisme

Le retour de Top Résa et de la Guadeloupe sur le marché touristique

« Il fallait qu’on soit présent sur le salon Top Résa qui revient après deux ans d’absence, a déclaré Sheila Rampath présidente de la commission tourisme de la Région Guadeloupe, on doit valoriser l’image des îles de Guadeloupe et surtout il faut rassurer les partenaires, les acteurs économiques. Si on loupe le coche, c’est pour plusieurs années. Il est vraiment essentiel que la Guadeloupe rassure ses partenaires professionnels. » C’est tout le but de cette présence à Top Résa, le plus grand salon dédié aux professionnels du tourisme, là où se scellent les contrats de la prochaine saison et surtout celle d’après encore ! « Il nous faut faire la promotion des îles de Guadeloupe, poursuit l’élue, pour que nous restions la destination incontournable que nous sommes devenus, pour que nous valorisions notre image, notamment tout ce que la Région met en œuvre pour accompagner les professionnels. » Willy Rozier, directeur du CTIG a indiqué que la part du tourisme dans le PIB de la Guadeloupe est de 30 % contre, à titre d’exemple, 26 % pour la Barbade. C’est dire que le démarrage de la saison 2021-2022 est important pour l’ensemble de l’économie guadeloupéenne. Après le confinement des mois de juillet et août, Sheila Rampath assure que « les Guadeloupéens ont bien compris qu’il fallait passer par le schéma complet de vaccination » et que le taux de couverture vaccinale est en augmentation grâce au vaccinobus entre autres. « On a bien compris qu’il fallait passer par là pour rassurer et faire revenir les touristes. Se protéger et protéger ceux qui nous visitent, c’est capital. »

Les objectifs ne peuvent être aussi éloquents que le million de visiteur qu’on avait encore en 2019, mais le CTIG entend garder le même rythme de ses actions et communications pour faire en sorte d’aller au maximum. « Notre destination doit rester incontournable », persiste et signe Sheila Rampath.

FXG

La Martinique place son redémarrage touristique sous le signe de la Jacques-Vabre

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François Baltus-Languedoc, directeur du CMT, Franz Taudiard, président de la SAMAC, Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d'Etat au Tourisme, et Alain Griset, ministre des PME

La crise sanitaire s’éloigne et qu’avec s’estompent aussi les nuages qui flottaient au-dessus de l’activité touristique. Au comité martiniquais du tourisme aussi, on renoue avec l’optimisme d’une nouvelle saison qui s’annonce meilleure que la précédente même si des inconnues subsistent encore. « La situation sanitaire, fort heureusement, s’améliore et aujourd’hui, indique François Baltus-Languedoc, on peut espérer que nous pourrons aborder plus sereinement la saison d’hiver, de décembre jusqu’au mois de mars, pour notre marché émetteur principal qu’est la France hexagonale. » Il s’agit de conforter la présence de la Martinique dans le paysage des destinations et le CMT va lancer plusieurs campagnes de communication et actions. « La Jacques-Vabre, rappelle M. Baltus-Languedoc, arrive pour la première fois en Martinique avec un départ du Havre le 7 novembre et, on espère voir les premiers bateaux vers le 21. » A l’occasion de la table ronde sur le tourisme en Outre-mer qui s’est tenue mercredi matin en présence des ministres du Tourisme et des PME, Bénédicte Di Geronimo, la nouvelle présidente du CMT a fait valoir les labels qui participent à renforcer l’image de la Martinique, à savoir la yole ronde au patrimoine immatériel de l’UNESCO, la réserve mondiale de biosphère et bientôt la montagne Pelé, les pitons et la forêt au patrimoine mondial de l’UNESCO ! En ces temps post-covid où le tourisme doit se réinventer, se renouveler, ces labels sont de vrais atouts. Reste que le gros du travail sur ce salon professionnel est de rassurer. « Aujourd’hui, explique M. Baltus-Languedoc, tous les chiffres sont rassurants. Nous sommes dans un déconfinement très progressif justement pour ne pas desserrer l’étau trop tôt et pouvoir commencer la saison touristique de la meilleure des façons. » Faisant suite à la table ronde ministérielle dans la perspective du plan de reconquête et de transformation du tourisme que le président de la République souhaite annoncer dans les prochaines semaines, François Baltus-Languedoc a fait comprendre que les attentes du CMT étaient de l’action. « Aucun des cinq axes de réflexion proposés (la formation et l’attractivité des métiers du tourisme, les patrimoines naturel et culturel, la montée en gamme de l’offre touristique, le développement des infrastructures et des transports et enfin le numérique, ndlr) ne sont nouveaux. Ce que j’ai dit lundi soir lors d’une petite réunion au ministère des Outre-mer, c’est que l’envie de faire c’est bien, mais faire, c’est encore mieux. »

De toute façon, le CMT parie sur  l’arrivée de la Jacques-Vabre pour démarrer la prochaine saison en fanfare ! « Ça va être une occasion extraordinaire de parler de la Martinique », conclut-il.

FXG

Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d’Etat au Tourisme, et Alain Griset, ministre des PME, ont animé mercredi matin au salon Top Résa une table ronde avec les acteurs du tourisme en Outre-mer après avoir fait le tour des stands de chaque territoire.

Interview croisée.

« Les aides économiques sur les territoires ultramarins se sont chiffrées à 6 milliards d’euros »

Qu’en est-il des aides à l’industrie touristique localement ?

Alain Griset : Depuis mars 2020, la priorité a été de maintenir le tissu économique. Aujourd’hui, c’est le cas. Nous avons bien pris en compte la spécificité des outre-mer. Les dispositifs qui ont été arrêtés en métropole se poursuivent outre-mer. Nous voulons accompagner les entreprises jusqu’au moment où l’activité aura repris. On n’est plus totalement sur des dispositifs accessibles à tous sans qu’on puisse identifier ceux qui en ont vraiment besoin, mais sur des dispositifs sur mesure comme les dispositifs frais fixes pour le tourisme et l’événementiel. Nous ferons un état des lieux à la fin octobre pour regarder l’ensemble des secteurs qui nécessiteront encore d’être accompagnés.

Quelle part du plan de reconquête et de transformation du tourisme sera consacrée à nos territoires ?

Jean-Baptiste Lemoyne : On est en train de travailler sur ce plan donc la copie n’est pas encore prête et ça doit se nourrir des interventions des uns et des autres. Mais par exemple, le plan de relance de l’an dernier a une ligne de 50 millions d’euros dédiés au tourisme durable et, au sein de cette enveloppe, 10 % est fléchés vers les Outre-mer. Je retiens de la table-ronde le souhait des acteurs ultramarins de reconduire et même d’augmenter les crédits dédiés à ce fonds tourisme durable. C’est compréhensible car les territoires d’Outre-mer ont été pionniers dans le tourisme durable.

Air Antilles Express vous a interpellé sur l’insuffisance du dispositif de soutien frais fixes. Que lui répondez-vous ?

Jean-Baptiste Lemoyne : les compagnies aériennes ont été accompagnées dans le cadre de procédures qui ont permis quelquefois de leur éviter le crash. Maintenant les travaux se poursuivent aussi. Des réunions sont encore prévues prochainement sur ce sujet avec nos cabinets et celui du ministre des Transports pour voir où ils en sont et comment on peut être à leurs côtés.

Alain Griset : Il y a eu plusieurs dispositifs de soutien : l’activité partielle, le soutien direct, comme les 10 millions pour les frais fixes… Nous avons négocié avec l’Europe de façon à pouvoir faire sauter ce plafond de 10 millions. Maintenant, on va regarder quels sont les secteurs qui pouvoir être accompagnés, mais je précise quand même que sur l’aérien, au-delà de ces aides, il y a eu des soutiens massifs pour accompagner la restructuration du secteur. Nous avons été à leurs côtés et nous continuerons de l’être.

Les acteurs du tourisme aux Antilles comme en Guyane souffrent toujours de la situation sanitaire. Que leur proposez-vous dans l’immédiat ?

Jean-Baptiste Lemoyne : Tous les dispositifs d’aide ont été ajustés dès le mois de juillet pour tenir compte de la situation sanitaire. On a assoupli les critères pour que l’ensemble des commerces soient éligibles au fonds de solidarité et nous allons continuer d’être aux côtés des territoires dans lesquels il y a encore des contraintes. Les aides économiques sur les territoires ultramarins se sont chiffrées à 6 milliards d’euros, soit pas loin de 3 000 euros par habitant ! Mais, j’insiste, pour que ça reparte, ça passe par la vaccination. Grâce à elle, on divise par 10 ou 12 la possibilité d’être contaminé, contaminant ou d’être atteint d’une forme grave du Covid. C’est la vaccination qui a permis de sauver la saison d’été dans l’Hexagone. C’est le chemin qui être pris dans les Outre-mer.

Propos recueillis par FXG

Air Antilles ouvre Antigua

Air Antilles, la compagnie d’Eric Koury, filiale d'Air Guyane, a annoncé à l’occasion du salon Top Résa l’ouverture d’une nouvelle destination dans la Caraïbe anglophone. Dès le 5 décembre Air Antilles desservira Antigua. « Après Sainte-Lucie, la Barbade et la Dominique, c’est Antigua qui devient désormais accessible au départ de Paris, grâce au partenariat développé avec la compagnie Corsair, à compter du 5 décembre 2021 », indique la compagnie. Antigua sera desservie depuis Pointe-à-Pitre tous les mardi et jeudi en vols directs, et depuis Saint-Martin, tous les jours en vols directs.

Par ailleurs Air Antilles qui affiche désormais 28 destinations dans la région caribéenne annonce la reprise de ses vols vers et en provenance de Sainte- Lucie, la Barbade et la Dominique.

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