Poutou 2022
La société « écosocialiste » de Philippe Poutou
Le candidat du NPA veut abolir la Ve République et toutes les lois liberticides à commencer par le passe vaccinal.
Poutou considère les Outre-mer comme des anciennes colonies où doit s’appliquer le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.
Face à l’urgence écologique et sanitaire, le programme du candidat du Nouveau Parti Anticapitaliste, le NPA, défend un projet pour une société écosocialiste. Ce terme veut dire l’expropriation et la socialisation du secteur de l’énergie, la sortie des énergie fossiles et l’arrêt du nucléaire en dix ans, le développement des énergies renouvelables pour arriver à 100% en 2050, un plan de sobriété énergétique, l’isolation thermique de tous les
logements, l’arrêt des productions inutiles telles que la publicité ou l’armement. C’est aussi une agriculture libérée du productivisme et du marché. Le NPA veut l’interdiction des intrants chimiques, le développement des circuits courts, des aides aux filières autogérées et aux coopératives, la fin des élevages industriels maltraitant pour les animaux et les salariés et un objectif du tout biologique sur dix ans. Et puis il veut des mesures de soutiens aux agriculteurs : un moratoire sur les dettes, un fonds public d’acquisition de foncier pour l’installation de jeunes en coopérative. A côté de ça, le candidat défend la biodiversité dont 80 % se trouve Outre-mer. A côté des transports publics gratuits, le NPA, il propose des moyens pour l’hôpital public avec un plan emploi formation de 100 000 personnels hospitaliers, la revalorisation immédiate des salaires de 400 euros par mois avec un SMIC à 1800 euros, l’arrêt des fermetures de lits, la réouverture et l’extension des hôpitaux de proximité (avec un service d’urgence, une maternité, un bloc opératoire), et l’expropriation des cliniques privées et leur intégration à l’hôpital public.
Pour sauver l’emploi et émanciper le travail, le candidat Poutou veut une semaine de travail de quatre jours, soit 32 heures hebdomadaire avec l’objectif d’aller vers les 28 heurs, et une sixième semaine de congés payés.
Contre la vie chère, il veut une surveillance et un encadrement des prix par les
représentants des consommateurs, la suppression des impôts indirects qui s’appliquent
indépendamment des revenus, à commencer par les produits de première nécessité. Le NPA propose aussi l’interdiction des licenciements dans les entreprises qui font des
profits, la retraite à 60 ans (55 ans pour les travaux pénibles), un pré-salaire d’autonomie pour tous les 18 à 25 ans, l’augmentation des allocations chômage, adulte handicapés
et un minimum vieillesse à hauteur du salaire minimum.
Pour un référendum d’initiative populaire
Philippe Poutou veut construire 200 000 logements sociaux par an, la renationalisation des sociétés HLM, le blocage des loyers et l’interdiction des plateformes du type AirBnB au-delà du logement personnel.
Pour l’école, le programme de Poutou prévoit une augmentation de 33% des salaires
des enseignants de la maternelle à l’université, la titularisation de l’ensemble des contractuels, 20 élèves maximum par classe (12 en éducation prioritaire) et pas plus de 500 jeunes par établissement. Il défend encore un service public du 4e âge pour éviter le scandale des Ehpad à but lucratif…
Le NPA s’oppose aux concentrations dans la presse et la télévision. Il veut abolir la Ve République pour une démocratie directe avec un référendum d’initiative citoyenne, la proportionnelle intégrale, des assemblées locales dans les entreprises et les quartiers, l’interdiction du cumul et la limitation du nombre des mandats et la révocabilité des élus.
Enfin, le NPA veut la fin du passe sanitaire ou vaccinal et l’abrogation de toutes les lois liberticides et de toutes les discriminations.
Le programme du NPA n’a pas de volet Outre-mer. Tout son programme a vocation à s’y appliquer. Le NPA considère les Outre-mer comme des anciennes colonies où doit s’appliquer le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Interrogé sur Outre-mer la 1ère, Philippe Poutou se disait prêt à parler d’indépendance pour la Guyane si tel était le souhait des Guyanais.
FXG