Fauchés comme les cannes à sucre
Quatre étudiants sur dix ont un besoin vital de travailler
Jean-Michel Penchard et Michel Paoletti, du groupe de l’Outre-mer, au palais d’Iena
Le conseil économique et social a commis un rapport sur le travail salarié chez les étudiants. Au nom du groupe de l’Outre-mer, le Guadeloupéen Jean-Michel Penchard, a indiqué que selon un sondage réalisé en 2002 aux Antilles-Guyane, pour quatre étudiants sur dix, il était vital d’avoir un emploi. Les conseillers économiques ont donc poussé la réflexion dans un avis soumis à l’approbation de leur assemblée hier, à Paris. Le CES propose d’augmenter les bourses et prêts d’honneur et de réfléchir à la bonne répartition du temps travail/études. « Les étudiants fauchés peuvent très vite déraper à cause de leur travail. Au-delà de vingt heures, la vie d’étudiant perd en qualité, en deça, un enrichissement est possible », explique M. Penchard. Enfin, les conseillers se sont penchés sur les problèmes des cautions locatives basées outre-mer pour les étudiants partis en métropole. Si la loi de 2006 a permis une baisse significative de plaintes, le phénomène persiste. « Il serait souhaitable que l’Etat assure son rôle coercitif », conclut M. Penchard. Cet avis, adopté hier après-midi, doit être remis au Premier ministre. Ca ne dit pas ce qu’il en fera…
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Le conseil économique et social a commis un rapport sur le travail salarié chez les étudiants. Au nom du groupe de l’Outre-mer, le Guadeloupéen Jean-Michel Penchard, a indiqué que selon un sondage réalisé en 2002 aux Antilles-Guyane, pour quatre étudiants sur dix, il était vital d’avoir un emploi. Les conseillers économiques ont donc poussé la réflexion dans un avis soumis à l’approbation de leur assemblée hier, à Paris. Le CES propose d’augmenter les bourses et prêts d’honneur et de réfléchir à la bonne répartition du temps travail/études. « Les étudiants fauchés peuvent très vite déraper à cause de leur travail. Au-delà de vingt heures, la vie d’étudiant perd en qualité, en deça, un enrichissement est possible », explique M. Penchard. Enfin, les conseillers se sont penchés sur les problèmes des cautions locatives basées outre-mer pour les étudiants partis en métropole. Si la loi de 2006 a permis une baisse significative de plaintes, le phénomène persiste. « Il serait souhaitable que l’Etat assure son rôle coercitif », conclut M. Penchard. Cet avis, adopté hier après-midi, doit être remis au Premier ministre. Ca ne dit pas ce qu’il en fera…